L’AFEF publie un communiqué invitant à “mettre en oeuvre une politique volontariste de promotion de la série L” et dénonçant la désaffectation de cette filière : “Trop souvent, la “L” est fatalement réservée aux élèves qui n’ont pas assez de bons résultats dans les matières scientifiques.”, écrivent Viviane Youx et Willy Bertin, respectivement présidente et secrétaire général de l’Association française des enseignants de français. Les causes : “une conception restrictive du champ littéraire”, “peu de place [accordée] aux enseignements artistiques et aux nouvelles technologies”, mais aussi “des polémiques stériles qui ont eu tendance à ringardiser les métiers littéraires et à totémiser la Littérature”.
Pour changer cet état de faits, l’AFEF préconise une ouverture vers les problématiques des autres disciplines,en ouvrant “des modules de sciences humaines, d’histoire des arts, de communication […] ainsi qu’une formation solide en techniques de l’information” et en développant de nouvelles pratiques : “l’écriture créative, l’édition, sans oublier les “mauvais genres” (polars, science-fiction, etc.)”. Le texte note au passage que “le nombre d’heures imparti en France à l’étude de la langue maternelle reste le plus faible d’Europe”…
Le communiqué de l’AFEF :
http://www.afef.org/actualites.htm