» L’emprisonnement reste la méthode la plus utilisée par les dirigeants autoritaires pour réduire au silence les journalistes. Plus d’une centaine d’entre eux sont détenus dans le monde. Nous avons le sentiment de nous répéter au fil des ans, mais les plus grandes prisons de la planète varient peu : la Chine, Cuba, l’Erythrée, l’Ethiopie, l’Iran, la Birmanie. Dans ces pays, un commentaire acerbe, un adjectif trop fort, une information dérangeante sont aussitôt qualifiés de « troubles à l’ordre public », de « sédition » ou de « menace pour la sécurité de l’Etat ». Et les sanctions tombent : cinq, dix, vingt ans de prison ». 2005 est une mauvaise année selon le rapport annuel de Reporters sans frontières : c’est l’année la plus meurtrière depuis 10 ans : 63 journalistes ont été tués et 1300 menacés ou agressés.
Communiqué
Le rapport (en pdf)
Pour lire les pdf