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« Le changement climatique est le plus grand échec du marché que l’on ait jamais vu ». Réalisé pour le gouvernement britannique, le rapport de Nicholas Stern, ancien vice-président de la Banque mondiale, analyse le coût économique du réchauffement climatique.

Pour lui il n’y a pas matière à débat. Le réchauffement climatique sera également un désastre économique. Ses effets économiques pourraient atteindre 20% du PNB mondial. Ainsi chaque tonne de Co2 relâchée créerait 85 $ de dommages.

Il appelle donc à investir pour lutter contre ce désastre économique. Réduire l’émission d’une tonne de Co2 représente selon lui que 25$ d’investissement, pour un gain final de 60$. Globalement on pourrait éviter le réchauffement en y consacrant 1% du PNB mondial chaque année.

Le rapport invite à agir immédiatement au niveau mondial. Il préconise trois actions principales : taxer les hydrocarbures, investir dans la technologie et dans l’information, lutter contre la déforestation.

Rappelons qu’en France les rapports du Sénat et celui du Conseil d’analyse économique ont également appelé à des actions immédiates.
Le rapport Stern
Rappel : le rapport du Sénat
Le rapport du CAE