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 » Si les élections organisées dans des circonstances contraires à la loi ne sont pas déplacées, l’UNL annonce qu’elle déposera dans toutes les académies concernées des recours en annulation. L’UNL appelle le Ministre à sortir du silence, et à faire en sorte que la voix des lycéens puisse être enfin réellement entendue ». Cette déclaration de l’Union nationale des lycéens, un des deux importants syndicats lycéens, est publiée au moment où le Journal Officiel publie un nouveau mode d’élection des trois représentants lycéens au Conseil supérieur de l’éducation.

Pourtant ce que conteste l’UNL est l’étape précédente.  » Non respect du calendrier établi par la loi dans l’arrêté du 18 mars 2002, peu voire pas d’information en direction des lycéens qui souhaitent s’investir dans la démocratie lycéenne, des campagnes inexistantes dans les lycées ; l’UNL déplore un désintérêt total du Ministère de l’Education Nationale vis-à-vis de l’expression des lycéens, et se demande si celui-ci continuera encore longtemps à contempler comment ses recteurs transgressent allègrement la loi ». L’UNL cite en exemple l’académie de Caen « dans laquelle les lycéens élus au Conseil de la Vie Lycéenne (au niveau du lycée) avaient moins d’une semaine pour présenter leur candidature au Conseil Académique de la Vie Lycéenne, contre trois au moins prévues par la loi ».

De là à penser que le ministre pèse sur ces élections pour avoir des délégués à sa botte au CSE il n’y a qu’un pas que l’UNL semble prêt à accomplir.
Au J.O.