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Par François Jarraud

LE FAIT DU JOUR

Formation des enseignants : dernier round pour le maintien de l’année de stage

ÉDITORIAL

Saint Siège – République française : un accord anti-laïque sur la reconnaissance des diplômes

LE SYSTEME

Les millions du cabinet Darcos l Paris refuse les jardins d’éveil l Le Snep inquiet pour l’avenir de l’UNSS l Le PS appelle à la reprise des cours en université l 98 écolières gazées en Afghanistan.

L’ÉLÈVE

L’Ile-de-France lance les seconds Etats généraux de la formation l Danger GBL l Handicap et TICE : Devint 2009.

LA CLASSE

Des lauréats du monde entier au concours Des mots pour voir .

LA RECHERCHE

Denis Meuret : Le sentiment de justice à l’école

CITOYENNETE

Quel européen êtes-vous ? ! La loi Hadopi concerne aussi l’école

LES DISCIPLINES

L’USEP fête ses 70 ans.

Le fait du jour

Formation des enseignants : dernier round pour le maintien de l’année de stage

« Si les choix du ministère étaient confirmés, de nombreux enseignants pourraient être responsables d’une classe en septembre 2010 sans avoir jamais effectué de stages en responsabilité devant des élèves ». Alors que le ministre va publier le texte organisant la formation des enseignants, la Fsu, le Sgen et l’Unsa éducation demandent le maintien de la formation en l’état.

« Elles prennent acte de la décision de maintenir les concours existants, les conditions de leur préparation et de la possibilité d’inscription en IUFM en septembre 2009. Elles demandent solennellement, qu’après le maintien des concours et des conditions de préparation, soient également maintenues les conditions d’organisation de l’année actuelle de stagiaire » écrivent les 3 organisations. « En effet cette année de formation professionnelle en alternance permet aux futurs professeurs d’entrer progressivement dans le métier d’enseignant et de s’y exercer ». Mais sa suppression permet de récupérer des postes en conformité avec les engagements budgétaires.

Communiqué

Le dossier Formation des enseignants

Le point sur le futur décret

N’hésitez pas à réagir sur les actualités qui vous interpellent, comme sur la plupart des articles du Café en vous rendant dans le forum correspondant (menu de droite).

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Saint Siège – République française : un accord anti-laïque sur la reconnaissance des diplômes

Un accord signé entre la République française et le Saint Siège sur « la reconnaissance des grades et diplômes dans l’enseignement supérieur » remet en cause les principes laïques. De quoi s’agit-il ?

La situation actuelle

Les établissements d’enseignement supérieur privés sont régis par l’article L 731 du Code de l’Education. Il existe des instituts catholiques à Paris, Lille, Lyon, Toulouse et Angers (qui a essaimé à La Roche-sur-Yon en 1990). Contrairement à la loi (Article 4 de la Loi du 18 mars 1880), ces instituts utilisent la dénomination « universités catholiques ». Il existe également des facultés de théologie protestante à Paris, Montpellier, Vaux-sur-Seine et Aix-en-Provence. Par ailleurs, dans le cadre du droit local, les facultés de théologie protestante et de théologie catholique sont intégrées dans l’Université publique de Strasbourg.

Le 18 décembre 2008 un accord sur « la reconnaissance des grades et diplômes dans l’enseignement supérieur » a été signé par Bernard Kouchner, Ministre des affaires étrangères et européennes, et Dominique Mamberti, secrétaire au Saint Siège pour les relations avec les Etats. Un décret du 16 avril 2009 en porte publication. Cet accord pose une série de problèmes : il remet en cause la laïcité de la République ; il n’a pas été validé par le Parlement ; il met fin au monopole de la collation des grades. Il doit par ailleurs être examiné dans le cadre du processus de Bologne sur la reconnaissance mutuelle des diplômes en Europe.

Inadmissible pour trois motifs

La laïcité de la République est mise à l’épreuve dans son principe même de non reconnaissance des cultes affirmé dans la Loi de séparation des Eglises et de l’Etat de 1905. Celui-ci est décliné dans la laïcité de l’enseignement public selon le Titre IV du Code de l’Education. On voit mal comment la République française pourrait reconnaître la validité de « diplômes ecclésiastiques » portant sur des disciplines telles que la théologie ou le droit canonique. Les termes même de « diplômes ecclésiastiques » ravalant au rang de « matières profanes » toutes les autres disciplines.

De plus l’article 53 de notre Constitution est très clair : « Les traités de paix, les traités de commerce, les traités ou accords relatifs à l’organisation internationale, ceux qui engagent les finances de l’Etat, ceux qui modifient des dispositions de nature législative, ceux qui sont relatifs à l’état des personnes, ceux qui comportent cession, échange ou adjonction de territoire, ne peuvent être ratifiés ou approuvés qu’en vertu d’une loi ». Un simple décret de publication, tel que celui du 16 avril, ne saurait escamoter le passage impératif devant le Parlement. Les structures de consultations telles que le Haut conseil de l’Education, le Conseil supérieur de l’éducation ou le Conseil national de l’enseignement supérieur devraient également être mises à contribution. La Conférence des présidents d’université a d’ores et déjà explicitement condamné cet accord dans une lettre au président de la République.

Enfin, la Loi du 18 mars 1880 affirme dans son Article 1 : « Les examens et épreuves pratiques qui déterminent la collation des grades ne peuvent être subis que devant les facultés de l’État » et, dans son article 5, « Les titres ou grades universitaires ne peuvent être attribués qu’aux personnes qui les ont obtenus après les examens ou concours réglementaires subis devant les professeurs ou jurys de l’État ». Ce principe du monopole de la collation des grades est inscrit dans l’article 613-1 du Code de l’Education et a été réaffirmé par un avis du Conseil d’Etat en 1984. Or, selon l’accord en question, les titres et grades délivrés par les établissements privés supérieurs catholiques seraient reconnus par l’Etat. On peut se demander dans quelle mesure ces dispositions pourront être utilisées par les établissements catholiques de formation des maîtres pour éviter de se rattacher à une Université.

Pour protester et préparer l’avenir

Cet accord contrevient donc manifestement à plusieurs dispositions fondamentales du droit français. Il a suscité une levée de boucliers. Les organisations laïques ont émis de nombreuses protestations et préparent des recours auprès du Conseil d’Etat. Le « Comité 1905 du Var » a été le premier à le faire, en y associant une pétition sur son blog.

Toutefois la dénonciation légitime de cet accord doit s’accompagner d’une réflexion plus globale. En 1999 une conférence à Bologne (Italie), suivie d’une déclaration commune de 29 pays européens, a lancé le processus de Bologne visant à assurer la cohérence en Europe des systèmes universitaires nationaux. Ce processus s’est élargi à l’ensemble des 47 pays de l’Europe continentale. Il vise à créer un Espace européen de l’enseignement supérieur d’ici 2010. Le Saint Siège est partie prenante de ce processus. On ne saurait ignorer cette dimension, devenue fondamentale.

Charles Conte, chargé de mission laïcité à la Ligue de l’enseignement.

Retrouvez tous les mercredis la tribune de la Ligue de l’enseignement

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Les millions du cabinet Darcos

« La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration ». Le principe s’applique aussi aux ministres. Après avoir contrôlé le train de vie de l’Elysée, le député socialiste René Dosière a pris l’initiative en août dernier de vérifier celui des ministres et de leur cabinet. Il lui aura fallu neuf mois pour que le gouvernement accouche d’une réponse décrivant les dépenses de fonctionnement de chaque ministère.

Si l’Education nationale n’est pas parmi les plus dépensiers, on remarquera que Xavier Darcos soigne sa communication avec 4 770 936 euros consacrés à la communication, aux études et sondages. Il faut y ajouter près de 400 000 euros de frais de représentation. L’austérité ne concerne pas toutes les dépenses de l’éducation.

Le document Dosière

Paris refuse les jardins d’éveil

« La Ville de Paris ne se portera pas candidate à la création de « jardins d’éveil » ». Colombe Brossel, adjointe chargée de la vie scolaire, et Christophe Najdovski, chargé de la petite enfance, ont annoncé mardi 12 mai la position de la municipalité.

Le nouveau dispositif lancé par Nadine Morano est accusé de « dégrader la qualité de l’accueil des enfants de 0 à 3 ans », compte tenu du faible taux d’encadrement, et de menacer l’école maternelle. On y voit « une nouvelle occasion pour le Ministère de l’Education nationale de se désengager de la scolarisation des enfants de moins de trois ans, voire au-delà, pour des raisons strictement budgétaires, en faisant porter la charge financière sur les collectivités locales et les familles ».

Nadine Morano a lancé en début de semaine l’appel d’offres pour la création de jardins d’éveil.

Sur le jardin d’éveil

Le Snep inquiet pour l’avenir de l’UNSS

Qui doit soutenir le sport scolaire ? L’Etat ou les familles ? Selon le SNEP FSU, le projet de budget 2009 de l’Union Nationale du Sport Scolaire (UNSS), l’association qui fédère près d’un million de collégiens et lycéens pratiquant un sport, prévoit une augmentation de 9% du prix des licences. Le Snep demande un effort supplémentaire à l’éducation nationale.

Communiqué

Le PS appelle à la reprise des cours en université

« Après 14 semaines, le conflit dans les Universités a assez duré. Il faut une solution maintenant« . A la veille de la réunion de la Coordination des universités, Bertrand Monthubert et Bruno Julliard, secrétaires du PS à la Recherche et l’enseignement, appellent à la reprise des cours dans les universités. « Alors qu’il porte seul la responsabilité de cette crise et de son pourrissement, le gouvernement doit enfin prendre ses responsabilités. Il doit cesser de jouer la politique du pire et de jeter de l’huile sur le feu en accusant les enseignants ou les étudiants d’être responsables de la situation ».

Communiqué

98 écolières gazées en Afghanistan

L’an dernier des écolières avaient été aspergées d’acide à Kaboul. Mardi 12 mai un commando de talibans a attaqué l’école de filles de Qazzak, gazant 98 jeunes filles.

Dépêche Reuters

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L’Ile-de-France lance les seconds Etats généraux de la formation

En charge du pilotage de la formation, le conseil régional invite les franciliens et les acteurs de la formation à connaître et débattre du schéma régional de la formation initiale et continue. Outre son site Internet, mobilisé pour accueillir les propositions, la région organise 8 événements, axés chacun sur une problématique locale.

Cela commence le 15 mai à la Cité des sports de Sevran avec un débat sur l’insertion professionnelle des jeunes sortis sans qualification. Le 25 mai, c’est le thème d el’inégalité entre les étudiants qui sera abordé à l’Université de Marne la Vallée. Les autres réunions aborderont la lutte contre le décrochage, l’insertion des jeunes, la formation professionnelle etc.

Découvrez le programme

Danger GBL

« Le GBL s’est étendu depuis un an à tous le smilieux festifs et surtout chez les jeunes ». Dans Le Monde, la Mission interministérielle contre la drogue et la toxicomanie sonne le tocsin. Une nouvelle drogue fait des ravages : le GBL. Ce produit de nettoyage, peu cher, euphorisant et calmant se diffuse de plus en plus. « Depuis le début de l’année 2009 », note la Mildt, « on constate une augmentation notable des cas d’intoxication à la GBL, notamment consommée en milieu festif et en salles de sport aux Etats-Unis et en Europe. Le produit est volontairement utilisé pour ses propriétés euphorisantes (« ecstasy liquide »). Mais il est parfois mis dans les boissons à l’insu des consommateurs, notamment pour en abuser sexuellement ». Il facilite la soumission sexuelle. Son dosage est très délicat : au dixième de milligramme près, au risque du coma ou du trépas.

Article du Monde

Fiche d’information de la MILDT

Handicap et TICE : Devint 2009

La 7ème Journée déficients visuels et nouvelles technologies se tiendra le 28 mai à Sophia Antipolis. Au programme des débats sur les Tice au service des personnes handicapées.

Le programme

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La classe

Des lauréats du monde entier au concours Des mots pour voir

Près de 3 000 inscrits, le concours « Des mots pour voir, histoires de l’Histoire de l’art », concours international d’écriture pour les jeunes francophone, est cette année encore un succès. C’est une jeune italienne, Aine Josephine Tyrrell qui remporte le premier prix en FLE, une lycéenne de Lyon, Nathalie de Biaisi qui a l’équivalent pour le français niveau 1.

Christian Perrier, qui organise cet événement unique, fait le point sur la 9ème édition du concours. « Le concours a enregistré cette année 2650 inscrits provenant de 36 pays, dont deux nouveaux : la Guinée et la Turquie. Il publie 990 textes. Il est désormais installé dans le paysage éducatif et le fait qu’il s’appuie sur l’image constitue sa spécificité ».

Comment expliquer cet accueil à l’étranger ?

Il est largement relayé dans les alliances françaises et autres structures de la francophonie; le langage universel que constitue l’image est sans doute également un facteur de diffusion à l’étranger.

Quelles qualités ont les vainqueurs ?

Le concours a été cette année assez sélectif et les lauréats proposent des textes qui ont su concilier l’invention poétique et le respect de la spécificité des images. J’invite les lecteurs du Café à découvrir certaines merveilles d’écriture inventive parmi les textes proposés.

Le concours a traversé des hauts et des bas matériellement. Va t il continuer ?

Nous sommes évidemment tributaires des moyens accordés par l’Académie d’Orléans-Tours et La Région Centre. Nous espérons que ces moyens seront reconduits pour l’année prochaine car nous allons fêter le 10° anniversaire du concours et nous avons obtenu la participation d’une grande galerie Lyonnaise, la galerie le Réverbère pour l’utilisation des images d’une photographe qui développe un univers poétique qui devrait particulièrement stimuler l’imaginaire des jeunes. Il s’agit de Delphine Balley. Croisons les doigts!…

Le concours

L’édition 2008

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La recherche

Denis Meuret : Le sentiment de justice à l’école

« La France fait partie des pays où la proportion des élèves qui déclarent se sentir traiter de façon juste par leurs enseignants est la plus faible ». Dans Fenêtres sur cours n°327, Denis Meuret revient sur la question de la justice à l’école, qui est le thème de son dernier ouvrage. « Globalement les enseignants sous-estiment ce problème. Ils semblent très attentifs à ne pas faire de différence entre les classes sociales, les sexes, les origines mais se préoccupent moins des différences qui pourraient être faites entre forts et faibles. De le même manière les enseignants semblent attentifs à être juste en matière de note, de félicitations bien plus qu’en matière de respect, ou d’humiliation des élèves. De mon point de vue, cette différence de critères de justice entre élèves et enseignants est pour beaucoup dans ce sentiment d’injustice ».

Les sentiments de justice à et sur l’école, M Duru-Bellat et D Meuret, Bruxelles, de Boeck, 2009.

Fenêtres sur cours

Voir également

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Citoyenneté

Quel européen êtes-vous ?

Le site Toute l’Europe vous propose de tester en quelques secondes votre identité politique. C’est que lors des élections européennes, les clivages nationaux traditionnels se compliquent. Il faut choisir entre droite et gauche mais aussi entre partisans et opposants à l’Europe. Une expérience à faire pour sensibiliser autour de vous aux prochaines élections.

Quel européen êtes vous

La loi Hadopi concerne aussi l’école

L’Assemblée nationale a adopté le 12 mai la loi sur la diffusion et la protection de la création sur internet. Elle donne à une « Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet » le pouvoir de surveiller les connexions Internet et de les suspendre en cas de piratage d’œuvres.

La loi concerne aussi l’école puisqu’elle modifie le code de l’éducation pour imposer un enseignement spécial pour décourager le téléchargement illégal. « Dans ce cadre, notamment à l’occasion de la préparation du brevet informatique et internet des collégiens, ils reçoivent de la part d’enseignants préalablement sensibilisés sur le sujet une information sur les risques liés aux usages des services de communication au public en ligne, sur les dangers du téléchargement et de la mise à disposition illicites d’œuvres ou d’objets protégés par un droit d’auteur ou un droit voisin pour la création artistique, ainsi que sur les sanctions encourues en cas de manquement à l’obligation définie à l’article L. 336-3 du code de la propriété intellectuelle et de délit de contrefaçon. Cette information porte également sur l’existence d’une offre légale d’œuvres ou d’objets protégés par un droit d’auteur ou un droit voisin sur les services de communication au public en ligne. »

La loi

Un monstre juridique

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Les disciplines

L’USEP fête ses 70 ans

Le mouvement sportif de l’enseignement primaire fête ses 70 ans en lançant deux initiatives. D’une part une revue nouvelle. D’autre part des centaines de manifestations sportives et culturelles USEP vont éclore et se développer partout en France (Métropole et Outre-Mer), organisées tant dans le temps scolaire que le temps périscolaire.

Les temps forts seront bien dans la période ciblée avec les mercredi 13 et samedi 16 mai comme date incontournable de manifestations grands public s’ouvrant vers nos partenaires et surtout vers toute la communauté éducative, parents et amis en première ligne…

L’USEP

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le Cafe

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