Par François Jarraud
Le redoublement est coûteux et inutile : c’est ce qu’affirme une étude basée sur les résultats de PISA 2009 et publiée par l’OCDE.
Mais comment font-ils ces pays qui ignorent le redoublement , comme la Japon ou la Norvège, ou qui le connaissent à peine comme la Finlande ou la Russie ? On peut d’autant plus se le demander qu’avec 38% de jeunes ayant au moins redoublé une fois, la France fait partie des 5 pays de l’OCDE où cette pratique est la plus forte.
« Les pays où le taux de redoublement est élevé affichent généralement une performance globale inférieure et une relation plus marquée entre le milieu social et les résultats d’apprentissage que les pays où ce taux est plus faible », note l’OCDE. « Les résultats du cycle PISA 2009 montrent que les pays affichant un taux de redoublement élevé sont également ceux où les élèves sont les moins performants. Environ 15 % de la variation de la performance entre les pays de l’OCDE sont imputables aux écarts de taux de redoublement ; la relation entre le milieu socioéconomique des élèves et leur performance est également plus marquée dans les pays affichant de forts taux de redoublement, indépendamment du niveau de richesse nationale ».
A vrai dire, bien des études françaises ont déjà démontré l’inutilité du redoublement. Mais, évidemment, sa suppression seule ne répond pas non plus aux difficultés des élèves.
Etude OCDE
http://www.oecd.org/dataoecd/34/42/48391795.pdf
A qui profite le redoublement ?
http://cafepedagogique.net/lemensuel/leleve/Pages/2008/94[…]
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