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Faut-il mener une politique de discrimination positive en faveur des Roms , comme le souhaite l’Europe, ou pas ? Pour Michel Billout, auteur d’une étude sénatoriale sur l’intégration des Roms la réponse est négative.  » L’approche retenue en droit français, qui ne permet pas, par souci d’égalité républicaine, de fonder des politiques pour des groupes particuliers définis par leurs origines ethniques ou religieuses, paraît la plus appropriée. En effet, cette approche n’empêche pas pour autant de lutter contre les discriminations : elle replace seulement l’individu et non le groupe au coeur de la réflexion et autorise, de ce fait, la mise en place de politiques de rattrapage fondées sur des critères socioéconomique objectifs ». Mais alors comment apporter les aides spécifiques à cette population ? Parce que la moitié des Roms en Europe se plaignent de discrimination, plus des deux tiers est au chômage et seulement 10% sont au dessus du seuil de pauvreté. Le rapport ironise sur les limitation à travailler dont souffrent les 10 000 actifs roumains ou bulgares alors que 330 000 travailleurs étarngers sont en France dans le cadre d’opérations de sous traitance.

Le rapport