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Le premier syndicat du primaire manifestera avec les organisations (Cgt , FO, Sud) qui refusent la loi d’orientation et la réforme des rythmes le 12 février. Même si le Snuipp assure défiler sur ses propres revendications, sa présence dans ce mouvement sera créditée aux organisateurs du « non ».

« Au SNUipp-FSU, nous ne voulons plus de la semaine de quatre jours de Xavier Darcos avec ses journées rallongée notamment par l’aide personnalisée et ses programmes alourdis », écrit le syndicat. « Nous ne sommes pas pour autant favorables au projet actuel de réforme des rythmes qui n’offre pas de garantie d’amélioration pour les élèves comme pour les enseignants. Face au bricolage actuel, le SNUipp-FSU estime qu’il faut reporter la réforme à 2014. »

La prise de position du Snuipp est inattendue, le syndicat souhaitait jusque là se démarquer des anti loi d’orientation. Pour le ministre c’est évidemment une nouvelle étape qui commence.

Paris : Mobilisation modeste le 2 février

Etaient-ils aussi nombreux que le 23 janvier ? Entre 1000 et 2000 manifestants ont défilé le 2 février devant l’Hotel de ville à l’appel des syndicats parisiens Snuipp, Se-Unsa, Sud, Cgt, FO. Ils demandent le report de la réforme des rythmes dans la capitale alors que le maire a décidé de la généraliser à la rentrée 2013. Bertrand Delanoë annonce qu’il va rencontrer les responsables syndicaux enseignants et de la Ville. Il annonce une concertation sur l’aménagement des rythmes et le contenu des activités proposées aux enfants. « Les conseils d’école pourront jouer un rôle essentiel de proposition ». Le Snuipp 75 dénonce « un manque de dialogue » et appelle à manifester le 12 février.