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« La demande de suppression de PFEG en seconde par les présidents de l’APSES fait outrage aux formations technologiques » , écrit l’association des professeurs d’économie-gestion (APEG) le 22 mai. Ce troisième épisode d’une guerre des économistes marque l’enjeu de la classe de seconde pour l’avenir des filières.

Après un premier round marqué par la demande de l’Apeg de fusionner SES et PFEG en seconde, l’Apses avait réagi par une lettre ouverte demandant que les SES soient obligatoires en seconde. L’Apeg répond par une nouvelle lettre ouverte qui fustige « les pratiques malsaines de compétition entre enseignants » et revient sur son idée forte.  » En fusionnant PFEG et SES en classe de seconde on permettrait de montrer à tous qu’il n’y a pas un enseignement noble de l’économie et un plus vulgaire. D’ailleurs tous deux abordent aussi bien des notions de base comme la « dette publique ou le déficit commercial ». L’APEG cherche à sensibiliser l’opinion à la stupidité de la hiérarchie des filières et à son injustice pour la faire reculer. Un seul enseignement en économie en seconde, largement interdisciplinaire ouvrirait la voie à une orientation éclairée en première et plus seulement une orientation par l’échec. »

Actuellement 85% des élèves de seconde optent pour l’enseignement de SES et 15% pour PFEG. C’est l’avenir des deux filières ES et STG qui se jouent par ce choix.