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 » Certains voient dans cet examen un rite ridicule. Mais il ne l’est pas aux yeux des candidats. D’autant qu’il existe peu d’occasions, pour une classe d’âge, de vivre une telle expérience commune, avec une solennité qui permet d’éprouver le sentiment d’un destin collectif ». La sociologue Marie Duru-Bellat revient pour La Croix sur le brevet.

« Le brevet constitue en fait un plancher, un minimum minimorum qui contribue à structurer, à unifier le système éducatif. Il est faux de dire que tout le monde l’a. Même si l’évaluation comporte une grande part de contrôle continu, ce qui permet à certains d’être assurés d’avoir leur diplôme avant même de passer les épreuves écrites, le taux de réussite était l’an dernier de 84 %. Ce n’est pas énorme… Il aide les candidats à apprendre des choses qui leur seront utiles tout simplement dans leurs vies d’hommes et de femmes. Demandez aux enseignants : tous vous diront que la perspective de l’examen, son côté récompense, permet de motiver les élèves tout au long de l’année de troisième ».

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