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« L’école n’a ni à faire aimer l’entreprise, ni à la faire détester, mais avant tout à la faire comprendre aux élèves » déclare Erwan Le Nader, vice président de l’Apses dans La revue parlementaire. Interrogé sur l’enseignement de l’esprit d’entreprise à l’école, il invite l’école à davantage de neutralité.

« L’école se doit justement d’affirmer sa neutralité, et sa finalité de transmission de savoirs rationnels et de compétences, et non d’idéologies », écrit-il. « Il est légitime de vouloir poursuivre des objectifs d’orientation et d’insertion professionnelle. Mais cela passe alors par une découverte du monde professionnel dans son ensemble : entreprises bien sûr, mais aussi administrations ou autres structures associatives. De même, plutôt que de vouloir stimuler l’esprit d’entreprise en particulier, l’école doit s’attacher à développer, de manière générale, l’esprit d’initiative des élèves. Un esprit qu’ils pourront alors réinvestir dans l’ensemble de leur vie sociale : dans leur vie professionnelle, qu’ils deviennent chefs d’entreprises ou salariés, mais aussi dans leur vie personnelle et citoyenne. »

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