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Les rythmes scolaires et le genre sont deux prétextes de harcèlement du ministre de l’éducation à l’Assemblée nationale. Le 11 février, le député UMP Guy Geoffroy informe ainsi l’Assemblée des turpitudes de l’éducation nationale sur la théorie du genre.

 » L’éducation nationale est envahie – ou est en voie de l’être – par la confusion du genre », annonce le député. « Dans l’académie de Nice, le programme académique de formation des chefs d’établissement prévoit.. un atelier « Genre et éducation ». La personne qui anime cet atelier est bien connue.. Voilà ce que dit cette formatrice : « Dès le plus jeune âge, il faut expliquer à un garçon qu’il peut très bien être une fille. Tout se vaut. Son apparence physique n’a aucune importance. » Monsieur le Premier ministre, quand allez-vous enfin être clair ? Quand allez-vous enfin mettre un terme à cette confusion du genre ? »

Accueilli par plusieurs députés UMP au cri de « à poil ! », V. Peillon explique que  » la démagogie, c’est jouer sur des peurs. La théorie du genre n’a pas sa place à l’école, pour la bonne raison qu’elle n’existe pas ».

L’UMP apporte une autre contribution à l’éducation en déposant une proposition de loi, présentée par Yves Foulon, demandant d’inscrire le travail manuel dans le socle commun.  » Le travail manuel dont l’absence, au collège, pénalise les élèves mis en difficulté par des contenus d’enseignement trop abstraits ».

A l’Assemblée

Proposition de loi