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« On ne peut plus attendre » a déclaré Bernadette Groison, secrétaire générale de la Fsu, aux Echos. La Fédération FSU appelle à la grève le 3 février pour les conditions de travail, l’emploi et la revalorisation des salaires.

« Le rattrapage (salarial) ce doit être pour tous », disait le 5 janvier le Snuipp, syndicat du primaire de la Fsu. Le 6 janvier c’est l’ensemble de la fédération qui appelle à la grève selon un article des Echos. « Les personnels ont besoin de signaux et d’outils pour assurer la transformation du système éducatif », explique B Groison. « On est au milieu du gué en ce qui concerne la refondation de l’école et les personnels ». La grève est présentée comme un effort pour une « transformation du système éducatif » qui n’irait pas assez vite. Mais la revendication salariale sera probablement motrice d’autant que la prime versée aux recteurs a suscité des rancoeurs.

« On souhaite qu’un certain nombre de réformes soient conduites jusqu’au bout », affirme S Sihr, secrétaire général du Snuipp dans Les Echos.  » Certaines réformes sont restées à quai comme celle de la formation continue. La formation initiale est laborieuse.. Les classes restent parmi les plus chargées d’Europe. Le « plus de maîtres que de classes’ » patine un peu. Et la revalorisation des professeurs des écoles est en panne ». La Fsu devrait appeler d’autres organisations à rejoindre le mouvement d’action, et marquer ainsi son leadership après des résultats décevants aux dernières élections.

Article des Echos