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 » Dans la mise en œuvre des réformes, le stop and go perpétuel ne peut plus être la règle, les enseignants ont avant tout besoin de stabilité et de continuité. » Le Sgen Cfdt réagit très fermement le 1er juin contre le projet d’arrêté réformant l’organisation du collège qui sera soumis au CSE le 8 juin.

 » Une fois de plus ce sont les équipes qui se sont pleinement investies pour la réussite de tous les élèves qui voient leur travail dévalorisé. En effet, le détricotage envisagé des enseignements pratiques interdisciplinaires et de l’accompagnement personnalisé, avant tout début d’évaluation, est une remise en cause du travail effectué par les enseignants pour concevoir et mettre en place ce dispositif », estime le Sgen.

 » Alors que la réforme du collège visait à redistribuer des heures d’enseignement à l’ensemble des élèves, à changer les pratiques pédagogiques, à renforcer le travail en équipe, les propositions de Jean-Michel Blanquer vont dans le sens strictement inverse et ouvrent la porte au rétablissement du statu quo ante. Le retour d’options facultatives renoue avec une vision élitiste du collège où seuls les meilleurs élèves pourront cumuler les heures de classe pour apprendre les langues anciennes ou approfondir une langue vivante étrangère » , poursuit le Sgen.

Alors que le 31 mai, le Snuipp Fsu manifestait clairement sa méfiance devant les décisions de JM Blanquer, le lendemain c’est le syndicat le plus réformiste qui marque sa méfiance.

Le communiqué

La nouvelle réforme du collège

Le Snuipp