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En France la question ne se pose pas. Mais au Québec, si, comme le rappelle un mémoire présenté par Nathan Béchard à l’Université du Québec à Montréal. « L’évaluation des enseignants permanents du secondaire est un sujet abondamment discuté dans les médias populaires et dans la littérature scientifique. Au Québec, cette pratique apparaît rarissime et un malaise semble la caractériser », explique-t-il. « Différents écrits professionnels et scientifiques arrivent au constat que l’évaluation est peu pratiquée et qu’ elle est rejetée par les enseignants ainsi que par leurs syndicats ».

L’auteur s’intéresse alors aux conditions qui pourraient la rendre acceptable. « Toutefois, nombreux sont les chercheurs qui croient que l’évaluation des enseignants peut permettre l’amélioration des pratiques enseignantes et le développement professionnel… Conformément aux propos des participants, cette démarche suggère une évaluation formative et supervisée par la direction ou la direction adjointe de l’école, mais intégrant également la participation d’ autres évaluateurs, comme des pairs d’expérience et des conseillers pédagogiques ».

Le mémoire