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« Je créerai tous les postes d’auxiliaires de vie scolaires (AVS) pour que les jeunes enfants vivant en situation de handicap puissent aller à l’école. » Ah les promesses de campagne… C’était en mai 2017, lors de la dernière campagne présidentielle. Le candidat Macron avait pris cet engagement devant les Français, et des milliers de familles ont voulu le croire. Le gouvernement avait annoncé fin août l’emploi de 8000 équivalents temps plein, jurant que tous les besoins sur le territoire seraient couverts… Mais sur le terrain, cette promesse ne s’est toujours pas concrétisée. A Paris, par exemple, depuis la rentrée, « 400 élèves en situation de handicap scolarisés dans le 1er et 2nd degré parisien ne bénéficient pas de l’accompagnement auquel ils ont droit », dénonce le Snuipp Paris dans un communiqué. Amer, le syndicat tacle « les discours ministériels (qui) se suivent et se ressemblent », faisant de la scolarisation des élèves en situation de handicap une priorité. Sauf que dans les faits, « on constate qu’il n’en est rien ! Dans nombre de cas, les enseignants sont les seuls à mettre en œuvre réellement la loi de 2005. » Rappelons que cette loi du 11 février 2005 indique noir sur blanc que « l’Etat doit mettre en place les moyens financiers et humains nécessaires à la scolarisation en milieu ordinaire des enfants, adolescents ou adultes handicapés. »