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 » Ce temps de travail des enseignants français est non seulement bien supérieur aux 24 heures passées devant les élèves mais il excède aussi largement celui de nombre d’heures effectuées par les enseignants étrangers. 900 heures annuelles devant les élèves pour seulement 756 en moyenne pour les pays de l’OCDE, ce différentiel n’empêche nullement certains pays – en Europe du Nord notamment – de faire mieux réussir leurs élèves et de lutter efficacement contre les inégalités sociales tout en assurant de meilleurs salaires à leurs enseignants ! Alors, ce qui est possible pour nos voisins européens doit l’être également en France ». Le 14 mars le conseil national du Snuipp, premier syndicat du premier degré, s’est réuni sous la tour aux horloges de la gare Saint Lazare pour dénoncer les 36 heures annuelles dévolues aux activités pédagogiques complémentaires (APC)  » jugées inefficaces par une grande partie des enseignants ». Le Snuipp demande qu’elles « soient récupérées et mises à la disposition des équipes pour les tâches indispensables au bon fonctionnement de l’école ».

Communiqué