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Après la scolarité obligatoire à 3 ans et le risque de financement du privé, JM BLanquer a-t-il fait un second cadeau au privé ?  » Les établissements privés ont reçu sans coup férir un cadeau important. Jusqu’alors, les dossiers de leurs élèves pouvaient certes avoir quelque poids lors des oraux de rattrapage ou surtout dans les candidatures à l’entrée en classes préparatoires aux grandes écoles, en IUT ou en STS. Mais il ne s’agissait pas à proprement parler d’épreuves d’examens ad hoc. Ce sera désormais le cas, et un précédent : les établissements privés vont participer es qualité à la tenue même d’examens conduisant à des  »grades » (le baccalauréat en l’occurrence, qui est l’un des  »grades » universitaires, le premier). C’est une rupture historique ; car, depuis Jules Ferry, le monopole de la  »collation des grades » avait été dévolu exclusivement à l’enseignement public », explique Claude Lelièvre.  » Finalement, il est fort douteux que l’on ait une simplification du baccalauréat. Mais on aura en fait la fin du monopole du public en matière de  »collation des grades ». Un véritable cadeau (pas annoncé du tout) au privé ».

Sur son blog

Sur le 1er cadeau au privé voir notre analyse