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Après l’Assemblée nationale, le Sénat a adopté le 4 juillet la loi Blanquer.  » La nouvelle rédaction de l’article premier rappelle l’exigence d’exemplarité des professeurs, la met au service de leur autorité, et affirme le respect qui leur est dû. Le Sénat a également réaffirmé la place centrale des valeurs de la République – drapeau, devise, hymne – au sein même de l’école », a déclaré Max Brisson (LR) , rapporteur de la loi.

Jean Michel BLanquer a surtout parlé du conflit avec les enseignants.  » La décision de certains professeurs – 2 000 sur 175 000 – de ne pas rendre les notes du bac montre qu’une ligne rouge a été franchie. Je rends hommage aux 173 000 autres qui ont le sens du service public chevillé au corps. On peut certes avoir des désaccords avec son ministre, mais les élèves n’ont pas à en être les victimes ! (Applaudissements sur les bancs des groupes LaREM, Les Indépendants, UC et Les Républicains) »

 » Entendez le mécontentement des enseignants, qui tremblent pour l’avenir de l’Éducation nationale ! Parcoursup, réforme du lycée, du bac, des lycées professionnels, suppression de postes aux concours… La défiance règne. La confiance ne se décrète pas, elle se construit !Votre réforme qui ne vise qu’à réduire les coûts va creuser les inégalités. Nous défendons une autre vision de l’école de la République », a répliqué Marie Pierre Monnier (PS).

Pour Jacques Grosperrin (LR) « de fausses rumeurs avaient allumé un débat inutile, peut-être alimenté par ceux qui aujourd’hui retiennent les notes, prenant les élèves en otage. Je regrette que le syndicalisme gagne en radicalité quand il perd en représentativité… Cela mérite des sanctions disciplinaires, car les copies appartiennent à l’État ».

Les débats

Loi Blanquer : le dossier