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Alors que la Cour des comptes publie son rapport sur le numérique éducatif et que nous terminons la première année de mise en place de l’enseignement Sciences Numériques et Technologies, alors que les collectivités sont de plus en plus nombreuses à accompagner les jeunes et les établissements scolaires dans le numérique, alors que l’EMI est partout et nulle part, alors que l’on apprend à coder à l’école primaire, alors que revient l’obligation (article 9) de certification numérique des enseignants (au moins en formation initiale), quels changements réels pouvons-nous percevoir dans le monde académique ? A lire Nicolas Roland ou la Cour des Comptes, on est bien loin des espoirs, des rêves, des illusions… A circuler dans les établissements scolaires, les réalités sont beaucoup plus contrastées. Mais ce qui prédomine c’est une sorte de sourde interrogation sur l’avenir : le monde scolaire français est bien immobile en regard d’autres pays européens ou non. D’ailleurs, ces derniers jours des enseignants français qui travaillent à l’étranger nous ont fait part de ces contrastes. Les enseignants sont confrontés à un « fait social total » et ils se sentent bien seuls !

Reprenons ici quelques éléments de cette analyse

Du côté du ministère on ressent de l’abandon ou plutôt un constat de fait acquis : avec SNT en seconde, la spécialité informatique en première et terminale, le rappel de la place du code à l’école primaire, le futur CAPES et l’introduction d’une obligation de certification des enseignants. Mais du côté d’une vision globale et prospective, nous avons déjà eu l’occasion de le dire, pas grand-chose. Nous sommes à la fin d’un cycle concernant les politiques nationales, la cour des comptes le confirme, insistant dès son sous-titre sur le malaise : « Un concept sans stratégie, un déploiement inachevé ». Si nous élargissons le questionnement à la société plus largement, le constat de séparation entre le monde scolaire et la vie quotidienne est acté. Certes aller voir les notes, consulter le cahier de texte numérique et éventuellement telle ou telle information sur l’établissement est devenu quelque chose de banal et donc de moins en moins visible. Car c’est bien le paradoxe qui veut que plus c’est utilisé, moins c’est visible ou plutôt moins c’est parlé. Nombre sont ceux qui ont compris qu’hormis les bouts de ficelle concoctés au quotidien par les acteurs de la salle de classe dont certains espèrent encore de la reconnaissance, le divorce est consommé si tant est que le mariage ait eu lieu.

Du côté des collectivités, quelques coups de boutoirs amènent les élus à se questionner, mais parfois aussi à se lancer dans de grandes opérations d’équipement (matériel, infrastructure, maintenance) en tentant de rester dans le cadre de la loi de 2013 qui a redéfini leur rôle dans ce domaine. Mais ils peuvent ressentir une frustration à lire les critiques de la cour des comptes alors que les efforts durables commencent à porter leur fruit en matière d’acculturation des jeunes et de leurs familles. Mais surtout frustration vis à vis des acteurs de l’éducation nationale avec lesquels il y a quelques difficultés à coordonner leurs actions et surtout à les rendre cohérentes et surtout efficientes. Et enfin difficulté à situer leur action de proximité face à des décisions prises par des décideurs trop souvent bien loin des réalités des territoires.

Lassitude des enseignants

Du côté des chefs d’établissement, le sentiment, en particulier en primaire, d’être des acteurs soumis est la posture la plus courante. Ballotés entre des décideurs, des autorités académiques, des familles, des personnels, des élèves et des industriels et de plus confrontés aux lois (interdiction des équipement mobiles, RGPD…) les responsables des établissements scolaires peuvent avoir de bonnes raisons de s’inquiéter. Et pourtant, ils sont, pour nombre d’entre eux, assez volontaristes et tentent de situer au mieux leur établissement dans ces jeux de personnes, d’argent, de responsabilité. Il semble bien qu’il leur manque quelques éléments pour assurer un véritable pilotage du numérique dans leurs établissements. Outre un réel appui des services académiques, il y a aussi la réalité de l’organisation pédagogique, celle du fonctionnement technique. Ils ont peu de marges de manœuvre pour agir auprès de leurs équipes, comme certains enseignants sont prompts à leur rappeler, parfois avec cynisme, découragement ou simplement dérision

Du côté des enseignants, il y a aussi de la lassitude. Si la cour des comptes rappelle la faiblesse des infrastructures et en particulier des réseaux, c’est que l’info a été remontée de quelque part. Or la plupart du temps, les enseignants qui se plaignent du numérique l’abordent d’abord par cette question. La question n’est pas celle des problèmes réels, mais celle des problèmes ressentis… et la connexion au réseau et à Internet se place très haut dans la hiérarchie. Et pourtant, parfois les problèmes sont issus d’utilisations peu pertinentes des réseaux ou d’attentes peu en phase avec la réalité technique. Un peu avant les ressources certes mais toujours aussi pesant. Car celles-ci sont demandées, sont présentes, mais ne sont que difficilement trouvées. La encore la Cour des comptes fait le lien et tente une solution par en haut, mais elle ignore trop le fonctionnement enseignant pour préconiser autre chose…. Mais surtout il y a les programmes, les changements, les pilotages qui sont pour la plupart peu incitatifs, surtout pour les enseignants les plus attentistes, ceux qui attendent une vraie vision à discuter et des choix à mettre en œuvre. On me rétorquera les enseignants innovants, expérimentateurs, ceux que l’on croise dans les évènements de toutes sortes organisés autour du numérique éducatif. Mais ils sont très largement minoritaires. Il est certain que rassembler 600 enseignants en fin juin ou en fin aout peut faire illusion. Mais le quotidien des établissements est parfois, et trop souvent, à mille lieux de ces grandes messes du numérique pour l’éducation.

Indifférence des élèves

Du côté des élèves, l’indifférence progresse : laissez-nous utiliser nos matériels personnels quand on en a besoin ! Si vous nous proposez du matériel, faites en sorte qu’il soit de bonne qualité et que le réseau fonctionne. Confrontés aux attentes et demandes de leurs enseignants, la plupart constatent que si les moyens sont insuffisants, il ne se passe rien. Pour le dire autrement, est-ce que je peux accéder au numérique scolaire comme j’accède au numérique personnel ? De toutes manières, le brevet comme le bac, c’est par écrit sur du papier…. Etonnante description de la comparaison entre des élèves anglosaxons, finlandais ou suédois qui accèdent très aisément à des moyens numériques dont ils disposent dans leurs affaires personnelles et des élèves français qui doivent encore se soumettre à l’organisation compliquée de la salle spécialisée ou de la classe mobile à réserver. Quand un élève passe d’un établissement à l’autre, même en France, il a tôt fait de comprendre qu’il lui faut apprendre d’autres codes, d’autres manières de faire…. ou de ne plus rien faire.

Du côté des parents la question est très inégalement vécue : de l’enthousiasme à la répulsion, se côtoient tous les avis, dans un petit périmètre géographique. Le côté consommation d’école invite au réalisme dans la gestion de la relation au monde scolaire. Mais leur problème prioritaire est d’abord intra-familial. Là encore il faut se définir une politique et quand on ne le fait pas on en vient à déplorer les carences externes : les écrans, l’école, la société… alors que très souvent la première question est la définition que l’on se donne de ce qu’est éduquer dans l’espace du foyer familial ou proche.

Du côté des industriels et commerçants du secteur, les difficultés sont nombreuses. Plusieurs attendent que l’Etat réglemente et encadre. D’autres souhaitent plutôt une libéralisation de la gestion au niveau des établissements, d’autres enfin essaient de trouver de nouveaux créneaux pour relancer leurs affaires. Mais une certaine morosité se ressent, car en France le monde académique est très cloisonné. Mais en même temps, il y a une banalisation qui est aussi un temps de régulation, de régularisation. Or cette banalisation est d’abord le fait d’entreprises étrangères qui agissent à l’échelle mondiale. Les marchés de niche existent peut-être mais ils sont soumis aux mêmes aléas que l’école et de ses changements. Dans ce milieu, seuls les éditeurs traditionnels continuent de se maintenir (difficilement) à flot avec les 14% de chiffre d’affaire générés par ces marchés du papier scolaire.

Pour un état des lieux

Car ce qu’il faut admettre, c’est que nous sommes dans une phase attentiste. Nous avons eu l’occasion, à plusieurs reprises de le signaler. Alors que jamais le numérique ne s’était aussi puissamment implanté dans nos vies, notre système scolaire ne sait toujours pas vraiment dans quelle direction aller. Enseigner l’informatique ne suffit pas, invoquer l’EMI ou l’EMC n’est pas efficace. On peut l’analyser à partir du prisme du lien en pédagogie et numérique au travers des utilisations et des usages. La cour des comptes s’y est laissée prendre. Qu’est-ce qu’un usage pédagogique ? on en parle mais on ne le définit presque jamais. On nous a fait croire depuis le début des années 1980 que l’informatique puis le numérique allaient transformer la pédagogie. Quarante années plus tard, il faut admettre qu’il n’en est rien. On le savait depuis le début mais cela faisait bien de le croire et encore plus de le dire…

Alors, que faire ? Il semble bien qu’il faille faire un véritable état des lieux, et le rapport de la cour des comptes tout comme les rapports récents des parlementaire et le prochain rapport attendu venant de l’inspection des finances entre autres permettent d’en tracer quelques contours. Mais cela ne sera probablement pas suffisant. Trop de rapports ont fini leur vie dans les tiroirs sans fond des ministères… Rappelons ici qu’il ne peut y avoir d’utilisation sans proximité. Généralisons cette formule à tous les niveaux du déploiement du numérique en éducation et on comprendra qu’on en est loin. Cette proximité entre les pratiques, leurs cadres de mises en œuvre et le numérique est encore à construire. Citons pour terminer la révolution de l’évaluation que pourraient permettre de véritables évaluations en continu des apprentissages appuyées par des moyens mixtes, humains et numériques, qui permettraient de se rapprocher de ce qui se passe partout dans la société qui nous entoure et ainsi de définir réellement ce à quoi il faudrait vraiment éduquer. Le travail est encore à faire, et pas forcément dans les têtes et les bureaux de certains « décideurs » éloignés culturellement de la société dont ils revendiquent la charge et parfois la responsabilité de la conduire. Ou alors faut-il faire l’hypothèse d’une classe dominante au fait des questions numériques qui utiliserait ces technologies pour mieux asservir la population qui n’en serait que des utilisateurs « contrôlés » ?

Bruno Devauchelle

Nicolas Roland le 28 juin 2019

Le rapport de la cour des comptes du 8 juillet 2019

De l’illettrisme à l’illectronisme, quels chemins pour l’école ?

En publiant un livre blanc sur l’illectronisme, le Syndicat de la Presse sociale, outre le bilan inquiétant qu’il fait des conséquences de la numérisation croissante de la société interroge aussi le monde scolaire. Peut-on imaginer que celui-ci soit capable de répondre à ce problème alors qu’il a bien du mal à répondre à celui de l’illettrisme ? A contrario, quand on parle d’illectronisme on évoque le plus souvent les plus âgés et on semble considérer que les jeunes dits « nés avec » seraient moins en danger. On considère dès lors que l’école n’est pas en première ligne sur ce point. Pour aborder cette question, il faut en redessiner les contours, les préciser, en mesurer les enjeux et ouvrir des pistes pour agir.

L’illettrisme , handicap social

Il n’y a pas un illettrisme, mais de nombreuses formes qu’une épreuve unifiée ne peut couvrir complètement. On peut aussi aborder la question par l’autre bout : pourquoi a-t-on tant besoin de savoir lire et écrire qu’il faille en faire un dogme pour la vie sociale ? Le savoir lire et le savoir écrire, c’est le triomphe d’une forme apparue il y a environ 5500 ans, selon les historiens. Cette forme de transcription du langage est une externalisation d’un potentiel humain, celui de communiquer, d’échanger. Quand on regarde l’histoire de l’écriture, on peut parler de l’histoire de la « trace » : celle que l’on conserve, celle que l’on va retrouver. Les progrès techniques de la production d’écrits ont rendu de plus en plus impératif le fait de savoir lire d’abord, puis d’écrire ensuite. C’est au XVIIIè siècle que cette forme de communication (devenue aussi information), est devenue un impératif social : l’ensemble de la population doit savoir lire pour que nos sociétés se développent. C’est alors que s’impose un instrument pour diffuser cet impératif : l’école qui devient de plus en plus obligatoire (jusqu’à ces derniers jours avec la loi Blanquer).

Mais il ne suffit pas de construire un instrument pour que l’effet soit total et le bilan fait sur l’illettrisme actuel en cette première partie du XXiè siècle le montre. Mais quand on parle d’illettrisme, il faut s’interroger sur les formes possibles de cet illettrisme, les degrés, l’origine et les conséquences. Entre le déchiffrage des lettres et la compréhension de texte plus ou moins complexes, il y a de nombreuses manières de se trouver en situation délicate face à un écrit. L’exemple souvent pris est celui des démarches administratives basée sur l’obligation de remplir des « papiers » formulaires en ayant soin de comprendre les questions et d’y apporter les réponses. Chacun de nous, lettrés ou non, nous sommes souvent retrouvés en difficulté face à une question, une demande écrite sur un formulaire (genre déclaration d’impôts…) à laquelle nous ne savons pas répondre de manière juste. Car le sentiment d’illettrisme peut aussi être créé par ceux qui produisent ces écrits incompréhensibles pour le destinataire et pourtant si clair dans l’esprit de ses rédacteurs… quelques propos philosophiques sont assez illustratifs de cela par exemple… L’illettrisme peut aussi être un problème lié à un problème de développement neurophysiologique et du coup la difficulté change de côté, passant par celui d’une personne dont le « handicap » ou le déficit de performance en lecture vient la disqualifier (on pourrait oser le jeu de mot dys-qualifier dans certains cas) dans un univers social normé comme celui de l’école… Dans tous les cas, le diagnostic d’un illettrisme est d’abord celui d’une limitation sociale imposée à une personne : d’un côté des codes, de l’autres une impossibilité d’y accéder pleinement. La vie en société s’est ainsi construite sur l’impératif du lire et de l’écrire

Quelles réponses à l’illectronisme ?

Si on pose la même question pour l’illectronisme, (pourquoi faut-il lutter contre ?), il devient logiquement compréhensible de penser que l’on se retrouve devant un problème similaire aux enjeux très proches. Le récent envahissement de la société par les moyens informatiques et numériques invite à faire des parallèles qui pourtant ne vont pas soi : en effet comment cinquante années peuvent être comparées à 5000 ? On parle d’accélération, de nouveautés permanentes etc.… mais la stabilisation semble encore fragile. Ce qui met la question au premier rang c’est la massification : alors que le livre, l’écrit papier est resté une denrée assez rare, l’informatique est dans la poche de chacun de nous. Précisons ici que nombre d’humains n’ont que très peu de raisons d’écrire et parfois même de lire hormis lorsque la société le leur impose. Or ce sont les dominants de la société (cf. les propos de Condorcet en 1791) qui ont imposé par l’écrit leur pouvoir sur la société. Pour les objets informatiques désormais renommés numériques, on observe un phénomène inverse : chacun dispose des moyens techniques et chacun est en mesure de les utiliser du fait de l’ergonomie générale des produits (accessibilité, utilisabilité, utilité et acceptabilité). Mais est-ce que chacun est en mesure d’utiliser pleinement ces moyens ? Quand on parle ici d’utiliser pleinement on veut dire ne pas être exclu de la vie sociale.

L’un des principaux enjeux de l’école est de rendre possible l’intégration sociale de l’enfant puis de l’adulte. Il est donc logique qu’elle s’empare de tous les objets qui la peuplent et qu’elle évalue l’importance qu’il y aurait à l’introduire dans son quotidien. Les cinquante premières années de questionnement du monde académique sur ce sujet n’ont pas réussi à trancher quant aux manières d’entrer dans cette démarche. Les débats actuels sur l’équipement individuel des élèves en matériel informatique (tablette, ordinateur) portés par des collectivités territoriales (Landes, Val de Marne, Bouches du Rhône, ENIR…) tout comme par l’Etat (plan Hollande) sont à rapprocher des questions sur l’enseignement de l’informatique ou encore de l’EMI et plus encore le futur (?) PIX. Pour le dire autrement comment l’école fait-elle face à ce questionnement sur l’illectronisme ? Pour l’instant elle répond d’abord sur le modèle de la lutte institutionnelle contre l’illettrisme : scolarisation précoce, méthodes d’enseignement du lire basées sur certains travaux scientifiques « dominants » dans l’espace médiatique, poursuite de la scolarisation jusqu’à 18 ans, etc.

Ne pas séparer illettrisme et illectronisme

D’une part il ne faut pas séparer illettrisme et illectronisme. La question générationnelle est une fausse question, ou plutôt une question largement délaissée par la population active qui développe des pratiques sans se soucier des évolutions générationnelles et cognitives, mais surtout c’est une question qui n’est pas nouvelle. Ne pas séparer les deux ne veut pas dire les fusionner : nombre d’enfants arrivent à l’école avec très peu de contacts avec les écrits papiers, de moins en moins y arrivent sans avoir été mis en contact avec les moyens numériques ; Tout au long de la vie la plupart d’entre ne seront pas appelés à des écrits longs (plusieurs pages) et n’auront pas d’injonction de lectures approfondies. Pour le dire simplement, le lire et l’écrire sont le plus souvent simples et courts. Dans le monde des moyens numériques, la transformation vient des formes nouvelles de « lecture écriture » qui sont devenues beaucoup plus multimodales et interactives. De plus ce sont des activités qui sont associées à la vie quotidienne et qui se substituent aux formes antérieures (papier) en les enrichissants d’images, de son et autres possibilités.

Si l’ignorance d’une grande partie de la population a poussé à l’enseignement du lire et de l’écrire, la possession et l’utilisation de moyens numériques ne doit pas aboutir à l’inverse : ne nous en occupons pas ils s’en occupent eux-mêmes. Nous critiquons souvent le danger de scolarisation des moyens numériques lorsqu’ils deviennent un objet informatique scolarisé par ce que cela refroidit les objets et les formes d’usages possibles, cependant il faut reconnaître l’importance de les situer dans la galaxie des objets de l’école. Mais le fait social numérique (fait social total de Marcel Mauss) est là, sorte de perturbateur endocrinien de la culture quotidienne (entre autres). Il faut éviter qu’une réduction du problème au seul illectronisme ne fasse le lit de ceux qui ne veulent pas donner la place à « une éducation avec le numérique » tout au long de la vie. On le sait, maintenir la population dans l’ignorance c’est garantir à ceux qui savent une place sociale dominante : PISA nous le rappelle régulièrement, alors il est essentiel d’engager de nouvelles actions dans le monde académique si nous ne voulons pas que l’ensemble de la population ne souffre non pas « d’illectronisme dur » mais « d’insouciance numérique grave ».

Bruno Devauchelle

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