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Malaise enseignant

Après Pantin : Que sait-on du mal-être enseignant ?

La rentrée des enseignants est marquée par plusieurs suicides ou tentatives de suicide suscitant une large émotion. Le geste et la parfaite dignité de la lettre de Christine Renon exigent des réponses institutionnelles. Mais que sait-on au juste du malaise enseignant ? Deux enquêtes épidémiologiques, l’une portée par la MGEN et l’autre par le ministère de l’Education nationale, donnent des évaluations différentes. Une sociologue, Anne Barrère, a beaucoup travaillé cette question. Une réalité ressort de ces trois travaux différents : l’institution peut beaucoup pour améliorer l’exercice du métier. La question du soutien de l’institution aux enseignants se dégage comme la principale problématique du mal-être.

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Véronique Decker : Que faut-il changer dans le métier de directeur ?

Le suicide de C Renon pose la question du travail des directeurs et de leur statut. La question divise les syndicats, le Snuipp, majoritaire, étant opposé à un nouveau statut; le Se Unsa et le Sgen Cfdt voulant une évolution. Celle ci a failli avoir lieu avec la loi Blanquer mais JM Blanquer a fait machine arrière. Directrice « historique » de maternelle à Bobigny, Véronique Descker est l’autrice de livres qui ont rendu palpable le métier de directeur d’école, comme « Trop classe » paru en 2016. Très émue par le suicide de C. Renon, elle revient sur les difficultés du métier de directeur.

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AFAE : Quelle politique des ressources humaines à l’Education nationale ?

Quel impact du New Public Management sur les enseignants ? Rarement le numéro d’une revue savante aura été publié aussi en phase avec l’actualité. Avec le suicide de C. Renon, la gestion des ressources humaines dans l’éducation nationale est redevenue un sujet brûlant. Le nouveau numéro d’Administration et éducation (n°163), la revue de l’AFAE, est publié alors que la dernière lettre de la directrice de Pantin accuse l’institution scolaire. Et des « risques du métier » il est bien question dans ce numéro qui donne des chiffres et des témoignages de cadres, notamment de directeurs d’école. Et puis il y a la question de la crise du recrutement pour laquelle Pierre Périer relativise, chiffres à l’appui. Mais la particularité de ce numéro c’est de réunir des contributions de qualité qui souvent remettent en question le statut des enseignants. Alain Boissinot y défend la fin des concours de recrutement et montre que l’évolution est en marche… Camille Terrier, Julien Combe et Olivier Tierceux reviennent sur leur nouvel algorithme d’affectation des enseignants. Léa Palet montre que l’heure est maintenant au mérite dans les carrières enseignantes. Le New Public Management emporte tous les repères d’une « gestion des ressources humaines » en construction.

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La majorité prépare le retour des EPEP

Le suicide de C. Renon va t-il être utilisé par le ministre pour ramener les établissements publics de l’enseignement primaire (EPEP) ? Selon Les Echos, la députée LREM Cécile Rilhac prépare un projet de loi en ce sens. Celui-ci est déjà annoncé par G Attal, secrétaire d’Etat auprès de JM Blanquer, à l’Assemblée le 1er octobre. Lancés par F Fillon et l’Institut Montaigne, poussés sous de Robien et Luc Chatel, les EPEP sont un vieux projet qui permet d’accélérer le regroupement des écoles primaires et de mettre à leur tête un chef d’établissement supérieur hiérarchique des enseignants. Un projet qui ressemble comme deux gouttes d’eau aux EPSF, proposés par C Rilhac, avec le soutien de JM Blanquer, dans le cadre de la loi Blanquer. Alors que les enseignants marquent leur solidarité avec la directrice de Pantin, ce projet là est-il ce qu’elle aurait souhaité pour l’école ?

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« En ton nom Christine »

Trois mille enseignants, parents, élus se sont rassemblés jeudi 3 octobre devant la direction académique de Seine-Saint-Denis à Bobigny. Ils étaient là pour témoigner leur émotion et exiger des mesures concrètes pour l’amélioration de leurs conditions d’exercice. Une foule compacte sur le petit parvis près des locaux académiques. Une foule en colère qui a scandé « Blanquer démission ». Sur la petite tribune installée pour l’occasion, des responsables de l’intersyndicale, du collectif de directeurs de Pantin mais aussi des parents élus ont pris la parole. Après une minute de silence à la mémoire de Christine Renon, Caroline Marchand co-secrétaire départementale du SNUipp-FSU 93 a lu quelques mots remis par le frère de la défunte…

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Directions d’école : JM Blanquer engage le débat avec les syndicats

A peine rentré et déjà à la peine. JM Blanquer a consacré beaucoup de temps, le 3 octobre, à tenter d’apaiser la colère résultant du suicide de C. Renon. Après des interventions maladroites dans les médias, où il n’a pu s’empêcher de remettre la responsabilité de la crise sur les journalistes, JM Blanquer a fait des annonces lors d’un comité technique ministériel. Pour résoudre la crise, il annonce un comité de suivi national et des groupes de travail dans les départements. Il s’engage à chercher le consensus avec les syndicats sur le statut des directeurs. Alors que la question du statut des directeurs oppose les syndicats, ceux ci ont réussi à s’unir dans leurs propositions. Les conditions d’un vrai consensus sont-elles réunies alors qu’à l’Assemblée s’engage une manoeuvre pour créer des chefs d’établissement du premier degré ?

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Le monde de l’école rend hommage à ses morts

Christine, Jean, Frédéric et tous les autres. Le 3 octobre des rassemblements, des grèves, ont lieu dans 55 départements pour dire sa solidarité avec ces enseignants qui sont morts des souffrances de l’école. Une mobilisation qui semble d’autant plus nécessaire que l’éducation nationale compte utiliser le suicide de C Renon pour faire passer ses projets et a déjà programmé la suppression des organes permettant aux enseignants de saisir l’institution.

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Le Snes et le Snuipp appellent à participer à l’hommage pour C. Renon

« La disproportion entre la demande de minute de silence à effectuer lundi en hommage à Jacques Chirac et le silence assourdissant de l’Éducation nationale autour du décès de notre collègue Christine Renon est choquante », estime le Snuipp Fsu dans un communiqué. Face aux carences du ministère, le SNUipp-FSU invite les personnels des écoles à rendre hommage à Christine Renon jeudi 3 octobre à l’occasion de ses obsèques et du CHSCT départemental spécial de Seine-Saint-Denis ». Le Snes Fsu, représentant des personnels du 2d degré, entend lui aussi s’associer à cet hommage.  » C’est toute la communauté scolaire, dans sa diversité de métiers, qui se reconnait dans le sentiment d’abandon exprimé par Christine Renon : les personnels sont laissés seuls face aux difficultés toujours plus aiguës que connaît l’Ecole. Ils composent avec l’absence de soutien d’une hiérarchie plus prompte à mettre en œuvre les nouvelles politiques publiques managériales qu’à faire corps avec la profession, à imposer des réformes pensées sans et contre les personnels. Ces pratiques managériales méconnaissent les réalités de l’enseignement, dessaisissent les personnels de leur expertise, et ne leur accordent ni reconnaissance ni les moyens nécessaires à l’exercice de leur métier. Aujourd’hui, les personnels sont tiraillés entre le sens de leur engagement et la réalité qu’ils vivent au quotidien. Ce sont ces situations professionnelles qui sont responsables d’une grande souffrance et sont à l’origine de ce drame », écrit le Snes Fsu.

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Des inspecteurs écrivent à E Macron

« Aujourd’hui, nous attirons votre attention sur les risques que font courir au système français d’éducation des réformes hâtives aux orientations libérales, sans autres visées qu’à court terme », écrit le SIA, un syndicat Fsu des inspecteurs IPR, à E Macron. « Les maux du système français d’éducation sont pourtant bien connus : il est un des systèmes les plus inégalitaires au monde… S’attaquer à ces maux, ce serait s’attaquer à la ghettoïsation de certains établissements scolaires et à l’absence dans nos écoles de mixité sociale, ce serait aussi s’attaquer à cette anomalie française qui fait que nos professeurs sont parmi les moins bien formés et rémunérés des pays de l’OCDE, ce serait également modifier le nombre d’élèves par classe qui, lorsque l’on a exclu les options diverses, nous place également au fond du classement des nations comparables. Au lieu de cela, la politique de l’éducation prioritaire est laissée en jachère, les conditions d’application de la réforme du lycée vont augmenter mécaniquement le nombre d’élèves par classe et rendre impossible l’ouverture d’options, voire de spécialités, dans bon nombre d’établissements. L’inégalité territoriale en est aggravée ».

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Les enseignants solidaires partout de C. Renon

 » Avec les organisations syndicales SNUipp-FSU, SE-Unsa, Sgen-CFDT, CGT-Educ’action, Sud-Education, en signant cette pétition, j’exprime ma plus vive émotion et mon soutien aux proches de Christine ainsi qu’à ses collègues, aux élèves et aux familles de son école, et exige qu’un chantier portant sur les conditions d’exercices de nos métiers à l’Education Nationale soit ouvert en urgence afin d’obtenir des mesures concrètes d’amélioration de nos conditions de travail ». En quelques heures la pétition lancée par les syndicats a obtenu plus de 15 000 signatures. Les signataires affirment leur soutien le 3 octobre  » par une marque personnelle ou collective de deuil, un moment de recueillement dans mon école avec l’ensemble de mes collègues, les autres personnels de l’école, les parents d’élèves, les élu.es …ou dans le cadre des initiatives prises dans les départements (rassemblements, interpellations, grève…) ». En Seine Saint Denis le préavis de grève pour le 3 octobre devrait être suivi. Selon le Snuipp 93 une école sur deux sera fermée. Des actions sont en train d’apparaitre un peu partout en France pour ce même jour et pas seulement dans le premier degré : lettres aux parents, rassemblements, affichages etc.

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Politique

La FSU relance le débat sur l’éducation prioritaire

 » Il est grand temps de remettre la question de l’Éducation prioritaire au coeur des discussions et des politiques à mettre en oeuvre sans plus tarder ». Le 2 octobre, Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, rend compte d’un sondage sur l’évolution de l’éducation prioritaire depuis sa refondation de 2014. Nul hasard dans l’événement : il aurait du avoir lieu après la publication du rapport Mathiot Azema sur l’éducation prioritaire. Rapport très probablement remis au ministre mais qui pour le moment n’est pas sorti du cabinet. Puisque le ministre reste coi, la Fsu prend l’initiative de relancer le débat. Elle le fait en invitant l’expertise de Jean-Yves Rochex. Elle demande le maintien d’une carte de l’éducation prioritaire et de nouveaux moyens. Et annonce des Etats généraux de l’éducation prioritaire au début de 2020.

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Budget 2020 : 440 postes supprimés dans le second degré

On aurait presque envie de dire « ouf ». L’éducation nationale a présenté le 27 septembre son projet de budget pour 2020. En hausse d’un milliard, comme annoncé en juillet, il prévoit 440 créations de postes dans le premier degré et 440 suppressions dans le second. C’est plutôt une bonne nouvelle même si les postes d’enseignants manquants dans le second degré devraient en réalité approcher 1500 emplois. Pour atteindre ce résultat, le ministère n’opère pas de réelle revalorisation, utilise les évolutions démographiques et reporte à plus tard l’exécution d’une partie des promesses présidentielles. Au final, on a, pour la première fois depuis 2017, un budget présenté normalement, sans artifices et embrouilles. Et ça on n’y était plus habitué.

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Orientation : Un défi impossible pour les régions ?

Le transfert des compétences orientation aux régions se passe très mal. C’est ce qui ressort du reportage réalisé par Localtis lors du congrès des régions. Les régions sont amères sur le retrait de leur compétence formation professionnelle. La réforme gouvernementale ne passe pas. Et le cadeau inattendu qui leur est fait en matière d’orientation s’avère un cadeau empoisonné faute de moyens.

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Rouen : catastrophe technologique

Rouen : Parents et enseignants dans le doute

A Rouen, les propos optimistes de la préfecture et les efforts du rectorat de Rouen pour banaliser la situation semblent peu efficaces. Le 27 septembre le rectorat a envoyé aux établissements un courrier proposant des pistes pédagogiques sur des incidents industriels pour « permettre l’expression des élèves sur l’événement », « présenter un point factuel » et « proposer une séquence d’éducation à la prévention des risques…. en se gardant d’une vision catastrophique ». Depuis les retraits d’enseignants et de parents se multiplient.

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Rouen : Les écoles fermées jusqu’à lundi matin

L’explosion des établissements Lubrizol de Rouen s’avère être une des plus grandes catastrophes industrielles qu’ait connu le pays. Toute la journée du 26 l’usine, située au coeur de l’agglomération, a brulé dégageant un immense panache d’une fumée noire chargée d’hydrocarbures et de produits chimiques. Les autorités ont tenu des propos rassurants mais peu crédibles sur sa toxicité. Les habitants ont pu constater que la rue, leur voiture ou leur mobilier de jardin était recouvert de produits chimiques. La fermeture des écoles et des établissements scolaires est étendue jusqu’à lundi matin par décision préfectorale. Cela concerne les communes de Rouen rive-droite, Bois-Guillaume, Mont-Saint-Aignan, Isneauville, Quincampoix, Saint-Georges-sur-Fontaine, Saint-André-sur-Cailly, La Rue-Saint-Pierre, Saint-Germain-sous-Cailly, Cailly, Bosc-Guérard-Saint-Adrien, Canteleu et Bihorel.

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Rouen : Réouverture des écoles ce matin

« Tous les sites scolaires seront en mesure d’accueillir les élèves lundi matin » annonce le rectorat. Tous les établissements scolaires et écoles ont été nettoyés et vérifiés, affirme t-il. Ils ouvrent tous lundi matin. Malgré la publication de relevés d’analyses des interrogations demeurent sur la toxicité du nuage généra par l’incendie de l’usine Lubrizol.

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Rouen : Le préfet publie la liste des produits stockés chez Lubrizol

L’incendie des établissements Lubrizol de Roeun a occupé une bonne partie des questions au gouvernement déposées par les députés le 1er octobre. Ainsi C. Bouillon, député PS, a pris à partie le premier ministre demandant la déclaration de l’état de catastrophe technologique et la publication de la liste des produits stockés par Lubrizol. E Philippe estime que « les conditions d’application de l’état de catastrophe technologique »ne sont pas remplies » à Rouen. Mais il a promis la publication de la liste des produits stockés. Et c’est chose faite sur le site de la préfecture de Seine maritime.

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Rouen : Dépôt d’un droit d’alerte au CHSCT

Le CHSCT départemental s’est réuni le 30 septembre à Rouen. Il est revenu sur les dysfonctionnements dans l’alerte le 26 septembre ainsi que sur le cas des enseignants qui ne se sont pas rendu dans les établissements les 26 et 27 septembre et ceux qui ont exercé leur droit de retrait le 30. Le CHSCT a reçu un droit d’alerte et adopté un avis demandant notamment des analyses dans les établissements.

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La FCPE Paris pour un droit à l’air pur dans les écoles

Après les mesures de l’association Respire montrant un haut degré de pollution atmosphérique dans les écoles parisiennes, la Fcpe Paris a adopté une motion sur le droit à l’air pur.  » Face à l’urgence sanitaire que représente l’exposition de tous et en particulier des enfants à la pollution de l’air, la FCPE exige des mesures de la pollution à l’intérieur et aux abords de tous les établissements scolaires ; une totale transparence sur les protocoles et résultats de ces mesures et une information directe faite aux parents d’élèves ; des mesures nationales et locales d’urgence à proximité immédiate des établissements scolaires pour diminuer à la source la pollution de l’air causée par les transports et/ou la pollution des sols et équipements; la mise en place de Zones à Faibles Émissions (ZFE) ambitieuses pour améliorer très vite la qualité de l’air aux abords de tous les établissements scolaires et des installations sportives ».

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Privé

L’enseignement catholique entre financement des maternelles et éducation prioritaire

« L’entre soi n’est ni la solution ni notre vocation ». Pour sa conférence de presse de rentrée, le nouveau secrétaire général de l’enseignement catholique, Philippe Delorme, a longuement insisté sur la volonté de l’enseignement catholique de rejoindre l’éducation prioritaire. Mais la principale nouveauté de cette rentrée c’est la prise en charge des maternelles privés par les communes grâce à la loi Blanquer. Sans chiffrer le montant attendu, l’enseignement catholique veut un financement identique à celui des écoles publiques.

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Privé : Nouveau texte sur les congés et autorisations d’absence

Une nouvelle note de service publié eau BO du 3 octobre revient sur les congés, les disponibilités et les autorisations d’absence des enseignants du privé.

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Métier enseignant

L’ISOE versée aux enseignants affectés en Segpa et établissements médico-sociaux

« Bénéficient dans les mêmes conditions de l’indemnité prévue par le présent décret, les enseignants du second degré exerçant dans les établissements ou services de santé ou médico-sociaux.. dans les établissements régionaux d’enseignement adapté, dans les sections d’enseignement général et professionnel adapté des collèges et dans les unités localisées pour l’inclusion scolaire des collèges et des lycées », écrit le JO du 29 septembre. Cela ne concerne pas les personnels de direction.

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La fusion des inspections générales publiée au JO

Deux décrets publiés au JO du 29 septembre organisent la fusion des inspections générales de l’éducation générale, de l’administration de l’inspection générale, de la jeunesse et des sports et des bibliothèques. Cadeau de mariage, une nouvelle grille indiciaire est aussi publiée…

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Professionnel : Controle pédagogique des formations par apprentissage

Une circulaire publiée au BO du 3 octobre apporte des précisions sur l’ensemble du dispositif d’évaluation pour les formations en apprentissage conduisant aux diplômes de l’éducation nationale, ainsi que sur les attributions des corps d’inspection en matière d’apprentissage.

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Formation continue : Un schéma directeur en soutien aux réformes

Ne cherchez pas : il n’y a rien dans le schéma directeur de la formation continue des personnels de l’éducation nationale qui réponde aux questions de harcèlement administratif, de maltraitance hiérarchique , d’accompagnement des personnels en souffrance. Le schéma directeur accompagne les réformes ministérielles. Ainsi « 100% des personnels doivent avoir bénéficié de formation » durant lapériode 2019-2022 sur l’instruction obligatoire à 3 ans, la réforme du lycée, la réforme de la voie professionnelle, la culture juridique. Pour les personnels d’encadrement la cible 100% concerne « savoir manager une équipe », « rendre intelligible l’action poursuivie » et les évaluations nationales.

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Lycée : La réforme et ses conséquences

 » La réforme du lycée, appliquée depuis la rentrée de septembre, a des conséquences sur les journées de certains lycéens castelroussins. En fonction des options choisies, certains voient leur journées allongées, et ont parfois bien du mal à trouver un moyen de transport pour rentrer chez eux », écrit FRance Bleu. Au lycée J Giraudoux, les dispositifs en barrettes plombent les emplois du temps. Et la mise en place ultra rapide de la réforme n’ont pas permis aux transports scolaires de suivre. Résultat : des cours se terminent à 19 heures. Les transports sont arrêtés à partir de 18 heures.

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Numérique

Bruno Devauchelle : Numérique, quelle place pour les parents ?

Dans les établissements scolaires, les moyens numériques mis en place ont ouvert de nouvelles portes, souvent polémiques, en direction des familles et plus largement des personnes ayant l’autorité éducative sur l’enfant. Avec le rapport Proxima de Bernard Benhamou publié en 2003 on a pu identifier l’intention des pouvoirs publics pour que l’on utilise le numérique pour favoriser le lien école-famille. Les fournisseurs de services numériques pour les établissements scolaires ont suivi le mouvement en mettant en place les moyens de cette liaison (ENT etc.). Mais ce sont surtout les établissements scolaires qui, au quotidien, sont amenés à s’interroger sur cette liaison et donc sur les moyens à employer pour mettre en œuvre la politique choisie et la stratégie envisagée. Un regard attentif montre que la question de la famille ne s’arrête pas à une utilisation de moyens techniques (numériques ou non) pour faire du lien, mais qu’elle est une véritable question philosophique, scientifique et politique. Le déploiement des ENT et autres logiciels de vie scolaire dans les collèges et lycées depuis 2004 et dans le primaire assez récemment n’est donc pas seulement une question de moyens mais bien une question de conception de l’éducation et de la scolarisation dans laquelle on interrogera les moyens numériques et leurs différentes utilisation (classe inversée, notes, cahiers de texte, orientation etc.)

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Bruno Devauchelle : Numérique : Quels besoins d’assistance ?

Dans la salle de classe, dans l’établissement scolaire, on parle souvent de maintenance et de formation et souvent sous le prisme du manque. Du côté des techniciens informatiques (de l’établissement, de la collectivité ou de l’académie) et des formateurs, on discute le périmètre et la forme de chacun de ces deux termes, sans toujours être convaincus du manque. Des deux côtés, les tensions s’expriment. Du côté des enseignants s’exprime une sorte d’incompréhension et de frustration au vu des difficultés rencontrées au quotidien. Du côté des formateurs et des informaticiens, une autre exaspération s’exprime, celle de voir nombre d’enseignants ne pas maîtriser suffisamment les moyens numériques et de demander constamment de l’aide et parfois de façon désagréable. Ils ressentent d’autant plus mal les demandes des enseignants qu’elles sont presque toujours en forme de reproche ou de réclamation. D’un côté comme de l’autre, il y a de l’incompréhension et un sentiment désagréable de ne jamais y arriver.

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