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Le comité éthique et scientifique de Parcoursup (CESP) a remis le 7 octobre son rapport à la ministre de l’enseignement supérieur. Il fait 16 préconisations. L aplus importante semble être l’établissement rapide d’un premier bilan des « oui si ». “Les « oui si », qui constituent l’une des nouveautés marquantes de la loi, n’ont pas fait l’objet d’un bilan national, notamment en raison de leur diversité et de la complexité à en appréhender les effets. Il semble pourtant nécessaire d’en dresser un premier bilan et, parallèlement, de construire un dispositif de suivi partagé avec les acteurs. Ce suivi devrait porter à court terme sur les différentes modalités d’entrée et de sortie du dispositif ; les modalités différenciées de mise en oeuvre par les établissements ; la perception du dispositif par les candidats à qui il est proposé et le degré de satisfaction des étudiants en ayant bénéficié. Et à plus long terme sur les effets des « oui si » sur le devenir de l’étudiant (présence aux examens, réussite) ; du dispositif sur la transformation de l’offre de formation et ses limites éventuelles dans le processus de flexibilisation des cursus et personnalisation des parcours étudiants”, note le CESP. Le comité veut aussi que soit étudiée la question des écarts de notation entre lycées. ” Les écarts de notation entre lycées, et leur éventuelle prise en compte par les commissions d’examen des voeux constituent un thème particulièrement sensible, notamment dans le contexte de la réforme à venir du baccalauréat, puisqu’il touche à l’égalité de traitement entre les candidats. Il serait souhaitable que les recteurs engagent au plus vite avec les acteurs de terrain une réflexion sur : les écarts de notation effectivement constatés entre lycées ; la manière dont les lycées entament une réflexion sur ce sujet ; la manière dont ces écarts sont pris en compte – ou non – dans les commissions d’examen des voeux.”

Le rapport