« Comptablement, un confinement d’un mois aurait un impact de l’ordre d’une douzaine de points de PIB trimestriel en moins (soit 3 points de PIB annuel) », annonce l’Insee qui évalue au double un confinement de 2 mois. Ce qui serait un recul du PIB jamais vu jusque là. L’Insee montre les fortes variations entre secteurs : alors que l’agro alimentaire produit davantage, la construction, l’industrie s’effondrent ainsi que les services hors immobilier. Globalement la consommation a diminué de 35%. Il reste une inconnue importante pour estimer ‘limpact de la crise. « L’évolution de la croissance du PIB est très étroitement liée au scénario de sortie de la crise sanitaire. Or l’Insee ne dispose pas de capacités de prévision à ce sujet. Les mesures de soutien aux ménages et aux entreprises visent à empêcher que ce choc brutal mais a priori temporaire ne laisse des cicatrices permanentes trop profondes. Mais il n’est pas exclu que le retour à la normale ne soit pas immédiat. Enfin, le comportement des agents économiques dépendra de leur confiance dans l’amélioration de la situation sanitaire et reste de ce fait très incertain ».
