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 » Peut-être que la pandémie transformera davantage l’école et l’université que n’ont pu le faire les ministres », écrit François Dubet dans La Tribune. « Si l’enjeu dominant de la sortie de la pandémie est celui de la solidarité et de la confiance démocratique, je ne vois comment l’école ne pourrait pas être interrogée. Plus que le fonctionnement de l’école, c’est le modèle éducatif français lui-même qui sera bousculé. Evidemment, les parents ne seront pas transformés en enseignants, mais les relations aux apprentissages, au temps de travail, aux évaluations scolaires, ne sortiront pas indemnes de cette crise. On peut cependant être optimiste quand on voit à quel point les enseignants, souvent perçus comme frileux et repliés sur leurs traditions pédagogiques, se mobilisent, inventent, se lient à leurs élèves, ne comptent pas leur temps. Il semble que 10% des élèves soient aujourd’hui à l’écart. C’est beaucoup, mais je n’aurais pas spontanément parié sur un chiffre aussi faible. « 

Dans La Tribune