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La rentrée

Macron et l’égalité des chances

Alors que la crise sanitaire amène une crise économique d’une ampleur inédite, E Macron doit faire face à la question de l’accompagnement des jeunes. Il a choisi le 8 septembre, à Clermont Ferrand de le faire en reprenant les termes et les dispositifs sarkoziens. Il a présenté les mesures du Plan jeunes. Il l’a fait en reprenant l’idée de l’égalité des chances et des dispositifs portés par son ministre de l’éducation avant 2012 et dont l’efficacité n’est pas démontrée.

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JM Blanquer déjà en campagne

Interrogé par la Commission de l’éducation de l’Assemblée nationale le 8 septembre, JM Blanquer a développé son plan de campagne devant les députés. En présentant la rentrée, il avait prévenu que les réformes continueraient. Mais c’est plutôt un plan de campagne politique qui a été développé devant les députés. Il a été longuement question du « Grenelle des professeurs » auquel devrait être associé un groupe de députés LREM. L’autre grand sujet c’est la laïcité et la lutte contre la « fragmentation identitaire ».

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La gestion sanitaire du ministère attaquée

Alors que beaucoup d’enseignants sont inquiets pour leur santé compte tenu de leurs conditions de travail et des insuffisances du protocole, la publication d’une lettre de l’Agence régionale de santé estimant les masques fournis par le ministère insuffisamment protecteurs suscite une mobilisation syndicale. Elle est particulièrement embarrassante pour le ministre alors que l’épidémie progresse rapidement et qu’un Conseil de défense se tient le 11 septembre.

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Pour la FSU, une rentrée dans le déni des problèmes

« Quand JM Blanquer dit que c’est une rentrée dans la joie, elle s’est certes faite mais dans une forme de gravité ». Benoit Teste, secrétaire général de la FSU, la première fédération syndicale de l’enseignement, souligne « le déni des besoins des établissements » à cette rentrée. La FSU manifeste ses inquiétudes pour les projets ministériels : réforme de l’éducation prioritaire, « évolution » du métier enseignant, évaluation des établissements.

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Snpden : Rentrée tendue pour les chefs d’établissement

« On fait face tant qu’on peut ». Présentant la rentrée 2020 le 9 septembre, Philippe Vincent, secrétaire général du Snpden-Unsa, le premier syndicat de personnels de direction, parle d’une profession « sous tension ». Elle s’explique par les incertitudes liées à la crise sanitaire. Mais aussi par le manque de moyens pour y faire face.

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Le plan de relance et l’école

Le gouvernement a présenté le 3 septembre son plan de relance « France relance » doté de 100 milliards sur deux ans. Cette somme est divisée en 3 axes : la compétitivité (34 mds) qui consiste principalement en une baisse des impots sur les entreprises (20 Mds) et au renforcement de leurs fonds propres (3 Mds), l’écologie (30 Mds) avec principalement le développement des mobilités (train 5 milliards, bonus auto 2 mds) et la cohésion sociale (36 Mds) dont principalement le soutien à l’emploi (8Mds) etle financement du supéreur (3 Mds) et de la dépendance (6 Mds). Plusieurs points concernent l’éducation nationale. Sur les 4 milliards consacrés à la rénovation thermique des batiments publics une partie ira aux locaux scolaires. Dans la mise à niveau numérique de l’Etat , l’éducation nationale touchera une partie des 1.5 Mds. JMBlanquer a fait inclure le financement de ses internats d’excellence à hauteur de 50 milllions. L’allocation de rentrée scolaire est incuse dans le volet social. Enfin 3 milliards vont soutenir l’apprentissage, concurrent direct de l’enseignement professionnel.

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Covid : Impossible protocole…

« C’est open bar pour le virus », témoigne un enseignant des Deux Sèvres dans La Nouvelle République. « Le protocole sanitaire c’est du vide », dit-il. Il raconte : « il est dit que tout est faut pour limiter le brassage des élèves. C’est impossible. Le groupe classe n’existe plus », ce qui est vrai dans tous les lycées. Et puis à la cantine les élèves sont compressés dans les files ». C’est aussi la situation en classe avec 35 élèves par salle. Tout cela est exact, la protection tenant dans le seul masque dont la qualité, pour les esneignants, est douteuse. Au collège, en école , le brassage des élèves est aussi inévitable, le matin par exemple, ou dans certains cours. La nouveauté c’est de voir la presse régionale s’ouvrir à ce témoignage. Mais il y a encore pire. Dans le Val de Marne des restrictions d’accès à la cantine sont prises. En Guadeloupe des milliers d’élèves ne sont pas rentrés. Selon la Fsu Guadeloupe, aux masques de très mauvaise qualité s’ajoute une grave crise de la fourniture d’eau. « Le protocole n’est pas applicable », écrit la Fsu. « Les gestes barrières et l’hygiène minimale ne peuvent être respectés ». La situation dure alors qu’elle était annoncée depuis mai. La Fsu demande en urgence des citernes d’eau dans les écoles et établissements.

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Huit syndicats demandent la fin du jour de carence

« En tant qu’incitation à se rendre au travail malgré des troubles somatiques ou psychiques, elle envoie un message à contrecourant des préconisations sanitaires les plus élémentaires devant inciter les agent.e.s, au moindre symptôme, à consulter et pour la COVID19 à se faire dépister. Elle contrevient ainsi à la prévention de l’épidémie puisqu’elle est une incitation à minorer tout symptôme », écrivent l’Unsa, la Cftc, la Cgc, la FA FP, la CGT, FO et la FSU dans une lettre adressée le 8 septembre àlaministre de la fonction publique. Les syndicats demandent l’abrogation du jour de carence et la prolongation immédiate de sa suspension.

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Blanquer talonné par l’épidémie

Mieux valait donner des chiffres et des assurances tôt. C’est ce qu’a fait JM Blanquer le 4 septembre. D’une part le ministère a publié des fiches sur la conduite à tenir en cas de découverte d’une personne malade dans une école ou un établissement. D’autre part en reconnaissant 12 écoles fermées en métropole et une centaine de classes. Il n’en reste pas moins que sur le terrain les situations varient énormément et que l’effet de la réouverture des écoles est encore à venir.

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Le coût économique des fermetures d’écoles évalué par l’OCDE

Alors que la question des fermetures d’école redevient d’actualité avec la montée de la seconde vague, Eric A. Hanushek et Ludger Woessmann publient pour l’OCDE une étude sur le coût économique des fermetures d’écoles durant la crise du Covid 19. Selon eux, chaque année d’école supplémentaire augmente le revenu d’une personne de 7 à 10%. Par suite la perte d’un tiers de l’année devrait coûter à chaque élève 3% de son revenu dans le futur. Pour le pays où la fermeture a lieu, ces fermetures fournissent une main d’oeuvre moins bien formée. A terme cela se traduirait par un recul de 1.5% du PIB pour un tiers d’année en moins. L’étude se base sur des cas réels. Ainsi l’expérience des années scolaires courtes en Allemagne dans les années 1960 montre que même quand elle est pensée en avance la réduction du temps scolaire a un impact économique évalué à une perte de revenu de 5% dans cet exemple. Pour l’OCDE « il faut prendre des mesures concrètes pour assurer l’éducation de tous… Il est important de s’assurer que les écoles deviennent meilleures qu’avant la crise sanitaire ».

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Les cabinets de N Elimas et S El Haïry

Deux arrêtés publiés le 5 septembre complètent les cabinets des deux secrétaires d’Etat de JM Blanquer. N Elimas, en charge de l’éducation prioritaire, complète son cabinet avec Samuel Cazenave pour l’EDD et Thomas Leroux comme conseiller aux affaires pédagogiques. Il vient de la Dgesco. Antoine Evenou, directeur adjoint du cabinet de JM Blanquer, est nommé directeur du cabinet de N Elimas, en charge de l’engagement. B Coquille, un ancien du cabinet de G Attal est conseiller social.

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L’Unsa veut un Grenelle pour tous les personnels

Dans une lettre adressée à JM Blanquer le 10 septembre, les syndicats de l’Unsa Education demandent une revalorisation « pour tous les professeurs ». « Il est urgent d’apporter une vision pluriannuelle et de répondre à la nécessité d’une revalorisation de l’ensemble des métiers de l’Éducation… Pour certaines catégories le chantier est déjà ouvert et les engagements doivent être confirmés. Pour d’autres les promesses ne sont pas encore tenues ou les discussions pas encore engagées. Des annonces rapides et concrètes sont attendues. » On sait que les discussions sont terminées pour les personnels de direction. Mais les crédits ministériels permettent-ils une revalorisation notable de tous les personnels ou même tous les enseignants ? En février 2020, le 4ème scénario ministériel de revalorisation présenté aux syndicats envisageait la revalorisation de 76% des profs. Pour cela il abaissait la revalorisation à 14€ mensuels…

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L’Observatoire de la sécurité des établissements et le plan de relance

« Le plan de relance étant une occasion exceptionnelle d’engager une rénovation des constructions scolaires sur des bases conformes au développement durable, le diagnostic préalable devrait porter à la fois sur la sécurité incendie, l’accessibilité, l’adaptation aux risques naturels majeurs avec la spécificité de l’Outre-Mer, la mise en place opérationnelle de systèmes modernes d’alarme et d’alerte, le traitement de l’air pour améliorer sa qualité, les toilettes et points d’eau dont la crise sanitaire a révélé les faiblesses que nous avions signalées à de nombreuses reprises », rappelle l’Observatoire de la sécurité et de l’accessibilité des établissements d’enseignement. Présidé par Jean-Marie Schléret, l’observatoire a démontré son utilité avant et pendant la crise sanitaire en sonnant l’alarme sur le risque amiante ou encore en montrant qu’un quart des écoles n’a pas assez de point d’eau pour appliquer le protocole. L’Observatoire fait partie des organismes que le gouvernement veut supprimer.

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Regards sur l’éducation 2020

Regards sur l’éducation : L’OCDE inquiète pour les budgets éducation

« Ce ne sont pas les politiques publiques qui controlent la situation mais le virus ». Présentant le 8 septembre l’édition 2020 de Regards sur l’éducation, Angel Gurria, secrétaire général de l’OCDE, a insisté sur l’importance de la crise économique qui accompagne la crise sanitaire et la nécessité de maintenir la dépense d’éducation. L’OCDE apporte son soutien aux réformes engagées par JM Blanquer tout en poussant ses recommandations.

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Pour l’OCDE, la France mal préparée face à la crise sanitaire

Qu’est ce qui est le pire pour l’Ecole française : le confinement ou le déconfinement ? Regards sur l’éducation 2020 pointe les nombreux points faibles qui font que l’Ecole française était mal préparée à faire face au confinement. Mais pour l’OCDE la France est aussi en difficulté avec le déconfinement. L’organisation souligne aussi l’impact économique de la crise sanitaire et ses conséquences pour l’Ecole qui pourraient être plus graves qu’ailleurs…

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Face à la crise, l’OCDE invite à développer l’enseignement professionnel par l’apprentissage

Face au chômage et à la récession, développer l’enseignement professionnel est une urgence, estime l’OCDE dans l’édition 2020 de « Regards sur l’éducation ». Pour l’OCDE, encourager l’enseignement professionnel c’est développer l’apprentissage, un domaine où la France est en retard. Pour l’organisation ouvrir l’Ecole aux entreprises semble une bonne chose mais sans délaisser les compétences générales.

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Regards sur l’éducation : La France investit-elle assez dans l’Ecole ?

Alors que la crise économique qui suit la crise sanitaire menace de réduire la dépense d’éducation, la France semble ne pas investir assez. La part de l’éducation dans la dépense publique est plus faible que la moyenne OCDE. Et la confirmation est donnée par le niveau des salaires des enseignants, qui constituent le premier poste de dépense et restent inférieurs à la moyenne de l’OCDE.

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L’éducation nationale et ses inégalités sous le regard de l’OCDE

Alors que l’OCDE doit publier une nouvelle édition des « Regards sur l’éducation », que dit-elle de l’Ecole française ? Chaque année la sortie des « Regards sur l’éducation » est un moment fort amenant le gouvernement français à prendre en compte les remarques de l’organisation internationale. On ne sait pas encore sur quels points l’OCDE mettra l’accent cette année. Mais l’organisation ne fait pas mystère de son regard sur le système éducatif français. Elle a publié cet été ses « Perspectives des politiques de l’éducation », avec une analyse précise de l’Ecole française. Et à coup sur la question des réponses à apporter aux inégalités scolaires sera sur la table…

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Métier enseignant

Chamalières : Le tribunal désavoue le recteur

Le tribunal administratif de Clermont-Ferrand a suspendu le 4 septembre l’arrêté du recteur mutant d’office « dans l’intérêt du service » une enseignante , représentante syndicale du Snalc au lycée Sidoine Apollinaire, qui avait alerté sur les conditions de travail au lycée après le suicide d’un enseignant. Le tribunal estime que la décision du recteur « apparait comme une sanction déguisée » et que « les motifs de la décision ne sont manifestement pas dépourvus de tout lien avec les fonctions représentatives et l’appartenance syndicale de la professeure… Le recteur a porté une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté syndicale ». Sa réintégration immédiate est ordonnée. Le recteur a 15 jours pour faire appel.

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Baisse des inscrits et inquiétudes dans les inspe

Menée au pas de charge, la réforme de la formation des enseignants interroge fortement les Inspe, comme l’a remarqué Alain Frugière, président du réseau des Inspe, le 4 septembre. Outre une baisse inattendue des effectifs, les Inspe réagissent aux choix pédagogiques de JM Blanquer sur les fondamentaux. Ils évoquent aussi la remise en question de leur modèle économique.

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