« Dans la nuit du 1er au 2 septembre, soit la nuit précédant la rentrée scolaire, plus d’un millier d’enfants dont la famille avait sollicité le numéro d’appel d’urgence 115 pour une demande d’hébergement cette nuit-là ont été contraints de dormir à la rue ou dans des abris de fortune », écrivent l’Unicef et la Fédération des acteurs de solidarité. Ce chiffre ne prend pas en compte tous ceux qui ne téléphonent pas au 115. Sur la seule ville de Paris 1229 personnes n’auraient pas eu d’hébergement cette nuit là. « Si le plan de relance présenté la semaine dernière par le gouvernement contient une enveloppe de 100 millions d’€ pour l’hébergement, il ne prévoit pas de création de places supplémentaires pour les familles alors que la demande reste exponentielle », soulignent Unicef et Fas. Ils demandent une amplification de la mesure.
