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SOS Education, une officine qui a exercé de fortes pressions sur l’école publique ces dernières années pour promouvoir les pédagogies les plus rétrogrades et mettre au pas les enseignants, a une gestion « non conforme à ses objectifs », assure la Cour des Comptes. Cette décision pourrait l’empêcher de faire appel à la générosité publique.

Lors de son contrôle, la Cour a constaté que « les statuts de l’association organisent une gouvernance restreinte à un petit nombre de « membres participants » (entre trois et sept sur la période). Les donateurs et sympathisants (entre 40 000 et 80 000 selon l’association), dits « membres actifs », ne sont pas admis à participer aux assemblées générales, ni à siéger au conseil d’administration. Ils ne sont donc pas en mesure d’exercer un contrôle sur la gestion de l’association ». L’essentiel de l’activité de l’association est les mailings vers des fichiers d’adhérents potentiels mais ceux ci sont suivis de très peu d’actions. « Il apparaît ainsi que, sous couvert d’une sensibilisation aux problèmes de l’école, les publipostages ont pour but principal, sinon unique, de collecter des dons ». De plus ce sprestations de mailings sont confiées à un petit nombre de prestataires  » dont plusieurs sont liés à SOS Éducation, ses fondateurs ou ses dirigeants ». « Pendant la période contrôlée, une partie des moyens de l’association a été employée à des fins éloignées de ses missions sociales », ajoute la Cour.

Le rapport