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Alors que le débat sur la loi séparatisme n’est pas clos, la revue belge Prof, une revue du ministère de la Fédération Wallonie- Bruxelles, publie un dossier sur l’instruction en famille. Il revient sur les motivations des familles par exemple celle d’une directrice d’école qui a choisi l’IEF. Il donne aussi la parole à une élève en IEF. La revue aborde aussi la question légale avec cette analyse. « La Déclaration universelle des Droits de l’Homme proclame que « les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leur enfant ». À ce jour, la Convention européenne des Droits de l’Homme (CEDH) n’oblige pas les États à légaliser l’instruction à domicile, mais cela ne confère pas pour autant aux États la faculté de supprimer cette liberté lorsque celle-ci est déjà reconnue dans leurs cadres légaux. Lorsqu’un pays autorise l’instruction à domicile, comme c’est le cas de la plupart des pays européens, il doit alors garantir cette liberté dans le respect de la Convention. Les éventuelles restrictions portées par un État à l’exercice de cette liberté doivent respecter toute la Convention, notamment les dispositions relatives à la non-discrimination, à la liberté de conscience et de religion, et au respect de la vie privée et familiale. La CEDH peut alors censurer toute restriction qui ne poursuivrait pas un but légitime, et qui ne serait pas nécessaire, proportionnée à ce but… C’est pour cela que la majorité des pays européens soumettent l’EAD à une simple obligation de déclaration selon des règles précises, à un suivi et un contrôle régulier des connaissances par des autorités extérieures ».

Prof n°50