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La rentrée se fera avec un protocole plutôt allégé

« C’est notre boussole de maintenir ouvert l’ensemble du système scolaire ». JM Blanquer a présenté le 28 juillet le protocole sanitaire qui s’appliquera à la rentrée. Selon le niveau de l’épidémie 4 scénarios sont envisagés, le plus élevé correspondant à ce qui était en place au printemps 2021. Malgré le variant indien, beaucoup plus contagieux, l’Education nationale n’envisage qu’une mesure nouvelle : la mise en place dès la rentrée de centres de vaccination dans les établissements. Les chefs d’établissement devront gérer l’administratif. Le protocole va plutôt dans le sens de l’allègement des consignes, à contre courant de la 4ème vague.

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Covid : Le niveau 2 partout en métropole

Quand Marseille a un taux d’incidence de 683, Montpellier de 515 et Clermont-Ferrand de 99, peut-on raisonnablement appliquer le même protocole sanitaire dans toute la métropole ? Evidemment non. C’est pourtant le choix fait par le ministère le 25 août pour la métropole. Le ministère se défile aussi sur l’achat de capteurs de Co2. Par contre il annonce l’embauche de 700 assistants d’éducation, notamment pour organiser la vaccination des élèves.

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La vaccination des enseignants en débat

Faut-il rendre obligatoire ou non la vaccination des enseignants et des élèves ? Le débat est lancé dans la majorité, sondage à l’appui. Le gouvernement tergiverse mais promet de « mettre le paquet » pour la vaccination des élèves. Pour les enseignants, il semble difficile de passer du refus de vacciner les enseignants en priorité à l’obligation vaccinale… Et on attend toujours le fameux protocole de rentrée promis pour début juillet…

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Les régions annoncent des capteurs de Co2 dans chaque lycée

« Nous avons financé sur nos propres crédits ces capteurs de CO2 et nous sommes en train d’avoir ces capteurs mobiles dans chaque lycée de France », annonce Carole Delga, présidente de Régions de France sur FranceTVinfo. « La sécurité sanitaire des lycéens, des enseignants et des personnels régionaux est notre priorité de cette rentrée. Sur la question financière, notamment de l’acquisition de capteurs de CO2 et les frais supplémentaires relatifs à la sécurité sanitaire, les Régions de France ont avancé l’argent. Cependant, nous sommes toujours en attente d’une réponse de la part du Gouvernement sur notre demande de compensation », déclare Régions de France. Les régions rappellent aussi leurs compétences en matière d’orientation, « La crise sanitaire n’a pas facilité la prise en main par les Régions de cette nouvelle mission. Et au regard de l’enjeu, la faiblesse des moyens transférés aux Régions -8 M€ par an- reste une difficulté. Mais elles y ont investi de manière volontariste sur leurs fonds propres et multiplient les actions.

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La rentrée reportée dans les Antilles

Avec des taux moyens d’incidence de 1885 en Guadeloupe et de 896 en Martinique , la décision de reporter la rentrée scolaire n’est pas surprenante. Le 23 août la rectrice de Guyane avait demandé, avec le préfet et les élus locaux, ce retrait. Le Conseil des ministres du 25 août a décidé de reporter au 13 septembre la rentrée. A ce jour le taux d’incidence des élèves (0 à 19 ans) est de 1055 en Guadeloupe et 896 en Martinique. ce report concerne aussi Saint Martin et Saint Barthelemy ainsi que les « zones rouges » de Guyane.

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L’Ecole et la crise sanitaire

« Si l’Ecole a tenu son rôle, c’est surtout grâce à la professionnalité des acteurs et au respect de leur liberté et de leur autonomie dans le cadre sanitaire qui leur était imposé. Ces deux conditions ont permis des adaptations créatives, des relations renouvelées avec les élèves et leurs parents, des interrogations fécondes sur le numérique et ses limites, des dynamiques collectives, dans l’échange comme dans la décision ». Ce numéro de la revue de l’Afae ne cache rien. Il donne à voir la crise du pilotage qui s’est installée au début du confinement quand les managers ont perdu pied et que les professeurs, avec quelques rares cadres, ont été les seuls à tenter de faire vivre l’Ecole. Il montre aussi l’évolution du métier enseignant en raison des circonstances. Quel bilan tirer de cette période ? Quand on voit l’impréparation alors que la probabilité d’un second confinement est très forte, sans doute que le ministre préfère oublier cette page pas glorieuse.

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L’éducation aux temps du coronavirus

Quelle lecture peut-on avoir de ce qui s’est passé durant le confinement ? Est-ce un accident ou le résultat d’une politique ? Un moment exceptionnel ou l’accélérateur de politiques déjà bien introduites ? Stéphane Bonnery (Paris 8 Escol) et Etienne Douat (Gresco, Poitiers) livrent aujourd’hui un ouvrage (L’éducation aux temps du coronavirus, La dispute) qui est la première lecture sociologique de ce qu’a vécu l’école depuis mars 2020. Il rend justice aux enseignants qui ont tenu le fil scolaire avec les familles durant ces longs mois. Et il explique comment un virus a interagi avec des choix de société pour produire une montée des inégalités avec laquelle l’Ecole doit maintenant se débattre.

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Pour l’OCDE, la France mal préparée face à la crise sanitaire

Qu’est-ce qui est le pire pour l’Ecole française : le confinement ou le déconfinement ? Regards sur l’éducation 2020 pointe les nombreux points faibles qui font que l’Ecole française était mal préparée à faire face au confinement. Mais pour l’OCDE la France est aussi en difficulté avec le déconfinement. L’organisation souligne aussi l’impact économique de la crise sanitaire et ses conséquences pour l’Ecole qui pourraient être plus graves qu’ailleurs…

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