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« C’est un sujet qui revient chaque année : des enfants sont mis de coté et ne vont pas à l »école faute d’accompagnants », explique Nageate Belhacen, co-présidente de la FCPE. Dorénavant cela devrait être moins fréquent. La FCPE des Bouches du Rhône, représentée par son président Christophe Merlino et Maitre Eglantine Habib, ont obtenu en justice l’attribution d’un AESH pour un élève scolarisé en Ulis mais qui ne pouvait suivre les cours « intégrés » faute d’accompagnant. Le tribunal administratif de Marseille, saisi d’un référé liberté, a jugé que le droit à l’éducation de l’enfant n’était pas respecté et qu’il y avait bien urgence 3 semaines après la rentrée et 5 mois après l’attribution par la MDPH d’un accompagnement de 12 heures. Le recteur est condamné à placer l’enfant dans l’école dans les conditions fixées par la MDPH. La famille peut saisir le juge si la mesure n’est pas exécutée et obtenir une astreinte. C Merlino estime que près de 200 familles sont dans le même cas dans le département. La FCPE souhaite sensibiliser les autres départements. Elle ouvrira une plateforme de saisie des cas similaires et assistera les familles pour que leurs droits soient respectés.