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On en sait un peu plus sur la professeure d’économie gestion du lycée Sonia Delaunay de Blois qui a tenté de se suicider le 11 mars en se défenestrant. Selon le procureur de la République , "la professeure a normalement accueilli ses élèves, une vingtaine, en présence d’une autre collègue, professeure principale de la classe, venue parler aux élèves de leurs stages et des conséquences de la crise sanitaire sur le déroulement de ceux-ci. A un moment, la professeure, qui n’intervenait pas directement, enfilait son manteau, le fermait, se dirigeait vers une des fenêtres de la classe, rouvrait son manteau, prenait appui sur un radiateur, ouvrait la fenêtre et se jetait dans le vide. Elle ne prononçait aucune parole". Cette enseignante de 64 ans n’avait pas de difficultés particulière selon la déclaration de la Dasen à la Nouvelle République. Mais ces propos sont contestés par le Snuep Fsu. "Dans la presse, l’IA-DASEN de Loir-et-Cher a affirmé que « le lycée Sonia Delaunay est un établissement où il fait bon vivre ». Hormis le décalage total et inhumain de cette formule, elle ne peut nier avoir eu connaissance de difficultés dans cet établissement – le CHSCT ayant déjà été saisi à ce sujet", écrit le Snuep Fsu de l’académie. "Pour le SNUEP-FSU il est nécessaire qu’une enquête rigoureuse soit menée notamment par le biais des membres du CHSCT et que toute la lumière soit faite sur la chaine de responsabilité". Une réunion du CHSCT est prévue le 14 mars.

 

Dans La Nouvelle République

Snuep Fsu