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« Si un fonctionnement hypercentralisé et vertical peut avoir des effets positifs pour répondre à des situations de crise, il a souvent des effets négatifs bien documentés. Le fonctionnement hypercentralisé et pyramidal d’un système a souvent des effets négatifs qui sont bien documentés (déconnexions avec les contraintes locales, faible implémentation et implication des acteurs locaux, instrumentalisation politique, etc.). Ces effets négatifs sont particulièrement présents pour répondre à un objectif de favoriser les interactions vertueuses entre les mondes de la recherche et de l’éducation. L’atteinte de cet objectif implique un fonctionnement décentralisé et horizontal. « , écrit Edouard Gentaz dans un éditorial de la revue ANAE. Ce fonctionnement pyramidal c’est celui du Conseil supérieur de l’éducation nationale créé par JM Blanquer et dont E Gentaz propose la suppression. « il serait plus efficace de remplacer le CSEN par la création dans chacune des 30 académies d’un conseil scientifique de l’éducation au sens large, indépendant (structurellement et financièrement), composé des différents acteurs locaux disponibles (enseignants, chercheurs, cadres, éducateurs, parents, etc.) avec des mandats explicites, publics et limités dans le temps. Le travail en parallèle de ces conseils permettrait de créer un grand nombre de dynamiques vertueuses sur l’ensemble du territoire. »

L’éditorial