C’est le seul point de la réforme de la voie professionnelle que le gouvernement annonce vouloir appliquer à la rentrée 2023. E Macron a confirmé aux Sables d’Olonne vouloir rémunérer les lycéens professionnels, à l’image de ce qui se fait en apprentissage. Si le volume de la gratification et son profil restent flous et restent soumis à la concertation en cours, le rapport de G Longuet avance de premiers chiffres. “Selon les premières informations fournies au rapporteur spécial, écrit-il, le coût de la mesure serait, à réglementation constante, pour une année scolaire, d’environ 263 millions d’euros pour l’enseignement public et de 63 millions d’euros dans l’enseignement privé sous contrat. En retenant l’hypothèse de la hausse des stages en terminale, le coût de la mesure pourrait être approximativement de 426 millions d’euros pour l’enseignement public et de 103 millions d’euros dans l’enseignement privé sous contrat”.
