« Nous, professeurs, souhaitons aller au bout des apprentissages fondamentaux, avec des élèves qui restent pleinement impliqués grâce à l’optique d’un examen final. Avec le système actuel, seules les épreuves de Philosophie et du Grand Oral (20% de la note finale) ont lieu à la fin de l’année. Et l’orientation dans le supérieur est à cette époque déjà acquise. Placer les épreuves de spécialité en mars revient donc à saboter un tiers de l’année pour la formation de nos élèves, et rend aussi impossible l’acquisition de méthodes rigoureuses de réflexion et de rédaction. » La conférence des associations de spécialistes mobilise contre le maintien des épreuves de spécialités en mars. Un rassemblement devant le ministère devrait avoir lieu ainsi que des Etats généraux du lycée en 2023. Dans l’immédiat, la Conférence invite les enseignants à écrire aux parlementaires. L’APLV diffuse un modèle de lettre.
