« La priorité de la transmission du savoir doit se traduire dans les programmes, dans les horaires d’enseignement, dans les exigences à attendre des élèves, dans la formation et le recrutement des professeurs, dans la définition de leurs missions et les modalités d’évaluation », communique la société des agrégés ce 27 janvier 2025. « La reconnaissance de cette fonction première implique que les professeurs soient recrutés par des concours exigeants qui vérifient et garantissent la maîtrise disciplinaire des candidats. La Société des agrégés le répètera inlassablement : on ne peut bien enseigner, à l’école, au collège et au lycée, que ce que l’on domine soi-même. »
L’association fondée en 1914 demande que le CAPES se situe à bac + 4, après la licence, avec une année spécifique de préparation au concours, et comporte des épreuves écrites et orales disciplinaires. Les agrégés demandent aussi de « libérer les professeurs des tâches accessoires ».
La société des agrégés indique que la liberté pédagogique des enseignants « est progressivement altérée par des injonctions diverses, par des consignes résultant de modes pédagogiques, par l’imposition de progressions communes, comme c’est le cas, par exemple, avec les « groupes de besoins » au collège ». Les manuels labellisés sont aussi pointés du doigt.
