« Voilà une classe qui se tient sage. » La vidéo des 150 lycéens, mains sur la tête, à genoux face aux policiers avait provoqué une onde de choc. Six ans après les faits, la justice a prononcé un non-lieu dans l’affaire des lycéens interpellés à Mantes-la-Jolie (Yvelines) en décembre 2018.
Environ 150 jeunes avaient été contraints de s’agenouiller, mains sur la tête, en marge d’un blocus contre la réforme du bac. Le juge a estimé que cette posture visait un « but légitime » dans un contexte de « circonstances exceptionnelles » et de « déficit de matériel ».
Aucune poursuite ne sera engagée contre les policiers placés sous statut de témoin assisté. Les plaignants, dont certains présentent encore des troubles post-traumatiques, ont annoncé faire appel. Leur avocat dénonce un « mépris absolu pour les victimes, probablement parce qu’elles sont issues des quartiers populaires ».
