Lors de l‘audition d’enquête sur les violences scolaires, la députée du nord-Finistère Graziella Melchior (EPR) évoque sans citer l’établissement les cas de violences révélées par Splann! le 13 mai 2025. « Dans mon département le Finistère, de nombreux hommes ont dévoilé les insupportables sévices qu’ils ont eu à vivre dans les années 60-70 au collège Saint-Pierre du Relecq-Kerhuon. Hier encore, des témoignages ont été révélés concernant un autre établissement finistérien. Notre devoir est de faire encore que cela n’intervienne plus jamais ».
D’après nos informations, le chef d’établissement actuel du groupe scolaire le Kreisker a demandé à ses équipes de ne pas répondre aux sollicitations des journalistes. Un courriel a été envoyé à tout le personnel en ce sens. « Il est essentiel que nous gardions une parole institutionnelle unique sur ce sujet sensible », écrit-il. La parole libérée ou contrôlée ? Lire l’article
Le journal local Le Télégramme consacre ce 16 mai une série de 3 articles sur les violences subies au lycée du Kreisker. « Que savait le diocèse de Quimper et Léon des agissements présumés de l’abbé Choquer et d’André Guéguen au sein du groupe scolaire Notre-Dame du Kreisker, à Saint-Pol-de-Léon, pendant des décennies ? Officiellement, rien avant 2022″, peut-on lire.
De Bétharram au Kreisker dans le Léon (29) : « Une violence institutionnalisée »
