« La manifestation de samedi 18 mars à Paris a vu se reproduire quasiment les mêmes scènes honteuses, celles de jeunes, comme à Mantes la Jolie en 2018, mis·es à genoux la tête contre le mur et menotté·es après avoir été cueilli·es au hasard dans la foule suite à une charge des brigades motorisées, les BRAV-M. Ces exactions policières montrent la volonté d’un pouvoir cherchant à contrôler par la force la colère légitime d’un peuple. Les pratiques de la BRAV-M rappellent les pires actes des voltigeurs en roue libre se déchaînant tout en étant hors du contrôle de leur hiérarchie. La FSU appelle le gouvernement à revenir urgemment à une gestion pacifique des manifestations, même si elles sont déterminées et portées par une colère sociale légitime, pour ne pas en arriver à un drame. Lundi 20 mars, journée internationale de lutte contre les violences policières, comme chaque jour depuis jeudi dernier, des manifestant·es s’exprimeront à nouveau dans la rue pour exiger le retrait de cette réforme injuste et rendue encore plus brutale ».
