Le congrès de la FCPE appelle Ă la dĂ©fense de l’Ă©cole et de l’enfant Ă l’Ă©cole
RĂ©uni Ă Nantes, le congrès de la FCPE s’est clos le 31 mai par un discours de Georges Dupon-Lahitte appelant à « une riposte unitaire d’envergure » contre « le dĂ©mantèlement du service public ». La FCPE a Ă©galement affirmĂ© son souci de dĂ©mocratisation de l’Ă©cole : « Notre ambition ne se rĂ©duit pas Ă ce que quelques Ă©lèves de condition modeste « mais mĂ©ritants » accèdent, en compagnie de leurs congĂ©nères bien nĂ©s, aux plus hautes fonctions de l’Etat, tandis que la grande masse serait condamnĂ©e Ă exercer un mĂ©tier qu’elle n’a pas choisi.. Nous voulons des jeunes qui fassent le choix de leur profession, dont ils puissent atteindre le plus haut niveau de qualification, par la formation initiale et la formation tout au long de la vie ». Pour la FCPE « l’enfant,le jeune sont au centre du système Ă©ducatif ».
http://www.fcpe.asso.fr/article.aspx?id=365
http://www.fcpe.asso.fr/article.aspx?id=366
Quelle place pour les parents Ă l’Ă©cole ?
Les parents doivent ils avoir leur mot Ă dire sur l’orientation de leurs enfants s’interroge Le Monde du 29 mai. Il cite le prĂ©sident de la FCPE pour qui le ministre « flatte les cĂ´tĂ©s les plus rĂ©actionnaires du monde enseignant au nom d’une autoritĂ© qui dĂ©ciderait de l’avenir des jeunes. C’est une dĂ©nonciation de la loi de 1989 » . La PEEP de son cĂ´tĂ© estime que « en règle gĂ©nĂ©rale, le conseil de classe est tout Ă fait lĂ©gitime dans ces dĂ©cisions. Mais quand il y a un problème, il est normal que les parents aient leur mot Ă dire ». Des positions se heurtent souvent Ă des crispations…
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-366766,0.html
L’Unapel parle d’Ă©valuation
 » Les Apel souhaitent approfondir cette notion d’Ă©valuation et lui redonner tout son sens pour qu’elle devienne vraiment un outil partagĂ© qui permette Ă tout jeune de relire son parcours et de construire son projet de vie ». Les parents d’Ă©lèves de l’enseignement catholique organisent Ă leur tour du 4 au 6 juin leur congrès national. Et eux aussi interviennent dans le dĂ©bat pĂ©dagogique en montrant du doigt l’Ă©valuation et en misant sur la pĂ©dagogie plutĂ´t que sur les valeurs traditionnelles. Pour cela le congrès invite de nombreux spĂ©cialistes parmi lesquels Philippe Perrenoud, AndrĂ© Antibi, Claude ThĂ©lot etc. Un chemin que fait aussi La Croix. Dans son Ă©dition du 2 juin, le quotidien catholique donne la parole Ă des pĂ©dagogues et des psychiatres qui analysent la position centrale prise par les notes dans la vie familiale et scolaire. Pour Bertrand Gimmonet (IUFM de Tours) la note est presque une maladie systĂ©mique :  » on sait que les notes ne sont pas la panacĂ©e, pourtant on les utilise largement et les parents les demandent. Et dès qu’on touche Ă cette question, on tire un fil qui rĂ©vèle beaucoup de choses. On touche Ă l’identitĂ© des enseignants : le seul pouvoir qui leur reste, c’est de mettre des notes. On touche aussi Ă la tradition scolaire des parents, qui ne peuvent pas concevoir qu’on ne mette pas de notes Ă l’Ă©cole. Quant aux Ă©lèves, ils jouent le jeu, prĂ©parant leur bac comme des gestionnaires, en fonction des coefficients ». Pourtant l’intĂ©rĂŞt des parents pour une Ă©valuation plus formative pourrait donner Ă penser que les reprĂ©sentations Ă©voluent. DĂ©jĂ une grande partie de l’Europe a abandonnĂ© les notes. Ce qui ne l’empĂŞche pas d’obtenir de meilleurs rĂ©sultats aux Ă©valuations internationales.
http://www.apel.asso.fr/unapel/bases/statique.nsf/docStatWeb/094B748324FC2F6680256D9D004D1DA1?OpenDocument
http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=1692750&rubId=1100
LogProtect contre les pédophiles
LogProtect empĂŞche les enfants de communiquer des informations personnelles (adresse, tĂ©lĂ©phone) lors de chats ou par SMS. Ainsi il participe Ă leur protection contre les pĂ©dophiles. Le logiciel (pour Windows) est gĂ©nĂ©reusement mis Ă disposition des familles gratuitement. L’initiative mĂ©rite d’ĂŞtre saluĂ©e. Pour autant elle ne règle pas la question de l’Ă©ducation Ă Internet.
http://www.logprotect.org
Les parents critiquent l’orientation et l’Ă©cole Ă 2 ans
Selon un sondage rĂ©alisĂ© par la PEEP, deux parents sur trois estiment que l’Ă©cole aide insuffisamment les Ă©lèves dans leur orientation. D’ailleurs 9 parents sur 10 se renseignent en dehors de l’Ă©cole et d’abord sur Internet. Une autre information apportĂ©e par ce sondage est la rĂ©ticence, plutĂ´t nouvelle, Ă la scolarisation des enfants Ă partir de deux ans : 60% des parents y semblent opposĂ©s. Un point de vue qui tombe bien alors que la scolarisation prĂ©coce est attaquĂ©e Ă la fois sur son coĂ»t et son efficacitĂ©. Enfin les parents s’inquiètent de la violence scolaire, mise au premier rang des prĂ©occupations, et de l’absentĂ©isme. Une majoritĂ© de parents serait favorable au contrĂ´le policier imaginĂ© par N. Sarkozy. Une opinion inattendue par la PEEP, plutĂ´t hostile Ă cette mesure.
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emploi_040520082534.jll6awb5.html
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emploi_040520075623.w5kgrglo.html
Congrès national de la PEEP
Violence, absentĂ©isme, inadaptation : le congrès de la PEEP souligne les difficultĂ©s de l’Ă©cole. RĂ©uni Ă Giens (Var) jusqu’au 22 mai, le congrès national de la PEEP, la deuxième fĂ©dĂ©ration de parents d’Ă©lèves de l’Ă©cole publique française, s’est ouvert par un discours critique de sa prĂ©sidente Josette Daniel. Ainsi  » la PEEP s’inquiète depuis de nombreuses annĂ©es de la violence dans nos Ă©tablissements scolaires, violence revĂŞtant diffĂ©rents aspects : incivilitĂ©s (en augmentation), racket, tabagisme, toxicomanie, absentĂ©isme ». S’agissant de l’accueil des Ă©lèves en difficultĂ©, la PEEP estime « qu’aucune structure n’est adaptĂ©e ». En effet, « ces dernières annĂ©es, diffĂ©rents dispositifs d’aide personnalisĂ©e ont Ă©tĂ© mis en place pour ces Ă©lèves. Nous constatons Ă ce jour que malgrĂ© les mesures mises Ă disposition, leur efficacitĂ© n’est pas Ă la mesure de l’investissement tant en ressources qu’en termes financiers. L’idĂ©e des classes d’alternance nous apparaĂ®t comme une solution envisageable mĂŞme si son efficacitĂ© est fortement liĂ©e Ă sa dĂ©finition et son application ».
http://www.peep.asso.fr/derniere/congres04.htm
http://www.peep.asso.fr/congres2004/Index.htm
Le congrès de la PEEP ébranlé par des révélations financières
Le congrès national de la PEEP a Ă©tĂ© secouĂ© par la rĂ©vĂ©lation de dĂ©rapages financiers dans ses sections locales. L’association de parents d’Ă©lèves ne ls nie pas mais affirme son intention d’y remĂ©dier : « Dans un souci de transparence et de contrĂ´le de la gestion du mouvement, la FĂ©dĂ©ration PEEP s’est attelĂ©e Ă faire Ă©voluer son organisation et ses relations avec ses associations. La refonte des statuts, qui en est un des aspects, est largement avancĂ©e et devrait permettre de lutter efficacement contre ce type de comportements inacceptables tout en conservant l’esprit de confiance et de dialogue rĂ©ciproques ». La fĂ©dĂ©ration a rĂ©Ă©lu sa prĂ©sidente et, dans une motion finale, appelĂ© Ă une rĂ©forme du collège :  » La PEEP demande que la future loi d’orientation, qui doit dĂ©terminer l’avenir de l’Ă©cole pour la dĂ©cennie Ă venir, intègre les objectifs suivants : recentrage sur les apprentissages fondamentaux dont font partie les langues, rĂ©forme en profondeur du collège, orientation choisie et rĂ©ussie, mise en place de rĂ©elles passerelles entre voie professionnelle et voie gĂ©nĂ©rale. Cette rĂ©forme indispensable devra Ă©galement consolider la place incontournable des fĂ©dĂ©rations de parents d’Ă©lèves et de leurs reprĂ©sentants, comme vĂ©ritables membres de la communautĂ© Ă©ducative ».
http://www.peep.asso.fr/derniere/com040521.htm
http://www.liberation.fr/page.php?Article=207797
http://www.peep.asso.fr/derniere/motion2004.htm
Un cinquième des agressions antisĂ©mites ont lieu Ă l’Ă©cole
« T’es juive ? Parce que mon père m’a dit que les Juifs, fallait tous les brĂ»ler… » Le Parisien du 25 mai rapporte cette phrase entendue par une petite fille de 9 ans dans son Ă©cole de Seine-Saint-Denis. Les propos antisĂ©mites se multiplient dans les Ă©tablissements de banlieue. Les agressions physiques sont devenues hebdomadaires. Pour Emmanuel Brenner, interrogĂ© par Le Parisien, « l’antisĂ©mitisme… touche principalement la jeunesse. Or la France de demain n’est pas dans la Creuse mais dans les banlieues ».
http://www.leparisien.fr/home/info/vivremieux/article.htm?articleid=241037540
http://www.leparisien.fr/home/info/vivremieux/article.htm?articleid=241037541
Appel pour une politique de scolarisation des handicapés
 » Le droit Ă l’École est, pour tous les citoyens, l’une des clĂ©s essentielles d’accès Ă l’autonomie, Ă la citoyennetĂ© et Ă une vie sociale et professionnelle harmonieuse… Les Ă©lèves en situation de handicap ne sont pas, en France, Ă Ă©galitĂ© de droits avec tous les autres. Leur scolarisation en milieu ordinaire est loin d’ĂŞtre partout une rĂ©alitĂ© et par ailleurs, du cĂ´tĂ© des Ă©tablissements et services spĂ©cialisĂ©s, les inĂ©galitĂ©s gĂ©ographiques persistent ». La FCPE, les syndicats d’enseignants (Fsu, Snuipp, Snes, Sgen Cfdt, Unsa Education, SE-Unsa) lancent un appel commun pour  » une politique ambitieuse dont les jeunes en situation de handicap ont besoin ». L’intĂ©gration des handicapĂ©s est pourtant une des prioritĂ©s annoncĂ©es par F. Fillon, en continuitĂ© avec la politique de L. Ferry. Mais, malgrĂ© des progrès, moins de la moitiĂ© des enfants handicapĂ©s sont actuellement intĂ©grĂ©s dans les Ă©tablissements scolaires. A la question des moyens s’ajoute sans doute celle de la tradition de l’Ă©cole française, peu ouverte aux handicapĂ©s.
http://www.fcpe.asso.fr/article.aspx?id=362
Les jeunes handicapĂ©s bientĂ´t Ă l’Ă©cole ?
La loi imposera bientĂ´t la scolarisation des enfants handicapĂ©s. L’AssemblĂ©e nationale examine en ce moment un projet de loi sur le handicap qui renforce nettement le droit Ă l’Ă©ducation et Ă la scolarisation des handicapĂ©s. Dans son article 6 il Ă©tablit que  » (les handicapĂ©s) sont inscrits dans l’Ă©cole, l’Ă©tablissement public d’enseignement ou l’Ă©tablissement mentionnĂ© Ă l’article L. 442-1 le plus proche de leur domicile, qui constitue leur Ă©tablissement de rĂ©fĂ©rence. Ils y reçoivent leur formation, au besoin dans le cadre de dispositifs adaptĂ©s » . Le projet prĂ©voit d’imputer aux collectivitĂ©s locales les dĂ©penses liĂ©es aux difficultĂ©s d’accès dans les Ă©tablissements. Les enseignants pourraient ĂŞtre formĂ©s Ă l’accueil des enfants handicapĂ©s. Actuellement seulement la moitiĂ© des jeunes handicapĂ©s sont scolarisĂ©s.
http://www.assemblee-nationale.fr/12/dossiers/handicapes.asp
Quel avenir après le bac ?
Quelles sont les formations prĂ©fĂ©rĂ©es des nouveaux bacheliers ? A quelques jours du bac, le ministère publie une Ă©tude qui dresse une rĂ©trospective de l’orientation des bacheliers depuis 1996. Elle montre certaines stabilitĂ©s : depuis 1996, 62% d’une ranche d’âge obtient le bac (on reste loin des 80%) et 85% d’entre eux choisissent de faire des Ă©tudes supĂ©rieures. Mais elle Ă©tablit surtout des bouleversements dans les parcours Ă©ducatifs. Il faut d’abord signaler le discrĂ©dit des formations universitaires. Le premier cycle universitaire n’accueille plus qu’un bachelier sur trois (-3%) et ce sont plutĂ´t les moins bons : « les choix des bacheliers gĂ©nĂ©raux « à l’heure » se dĂ©placent vers les Ă©coles recrutant après le bac, telles que les Ă©coles d’art, d’architecture, de commerce ou du secteur paramĂ©dical, mais Ă©galement vers les I.U.T. qui gagnent pus de 3 points ». Le pourcentage des bacs gĂ©nĂ©raux allant en DEUG a diminuĂ© de 5% (de 10% pour les filières scientifiques). Les bacheliers technologiques, et particulièrement les plus âgĂ©s, trouvent moins de places en STS (un pourcentage en chute de 3 points). Quant aux bacs professionnels , ils sont nettement plus nombreux Ă poursuivre des Ă©tudes supĂ©rieures (44% au lieu de 31%) : leur nombre a doublĂ© en DEUG alors mĂŞme que leur taux d’Ă©chec y est Ă©crasant. L’orientation des bacheliers technologiques et professionnels semble bien donc continuer Ă ĂŞtre problĂ©matique : la majoritĂ© des bacheliers technologiques n’a pas obtenu de place dans la STS de son choix. Au discrĂ©dit de l’universitĂ©, Ă la fermeture des IUT et des STS Ă certains publics, rĂ©pond la croissance de l’alternance : 5% des bacheliers suivent ces formations contre 3% en 1996. Une croissance qui se retrouve chez tous les bacheliers. Le dernier enseignement de cette Ă©tude concerne le rĂ´le des enseignants : « le fait d’avoir bĂ©nĂ©ficiĂ© ou non de leurs conseils exerce une influence presque aussi forte que les variables scolaires ». En pleine pĂ©riode de conseils de classe, il fallait le rappeler.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/ni0414.pdf
http://www.adobe.fr/products/acrobat/readstep2.html
Le Bac et le brevet
Le dossier Bac et Brevet 2004 du CafĂ© pĂ©dagogique donne des ressources pour rĂ©viser les examens, s’entraĂ®ner et s’auto-Ă©valuer.
http://www.cafepedagogique.net/dossiers/bb2004/