2002 : “Le système d’instruction publique français est en train de sombrer. Cette
évidence ne peut échapper à quiconque fréquente les établissements
scolaires.”
(Manifeste pour l’instruction publique, appel à la résistance)
1956 : “La décadence est réelle, elle n’est pas une chimère : il est banal de
trouver 20 fautes d’orthographe dans une même dissertation littéraire des
classes terminales”
(Noël Deska : Un gâchis qui défie les réformes : l’enseignement secondaire)
1936 : “Le baccalauréat est devenu dérisoire. Notre élite ne sait pas raisonner,
elle ne sait pas exposer”
(L’Ecole multiple. Etude sur le passé et l’avenir de notre enseignement
secondaire)
1920 : “Fléchissement des études dans le second cycle…l’ignorance, de plus en
plus grande de l’orthographe, la négligence de l’expression, la paresse de
l’esprit à analyser etc…”
(Gendarme Bevotte, IA à Paris)
1886 : “L’orthographe des étudiants en lettres est devenue si défectueuse que la
Sorbonne s’est vue réduite à demander la création d’une nouvelle maîtrise de
conférences, dont le titulaire aurait pour principale occupation de corriger
des devoirs de français des étudiants de la faculté de Lettres.”
(Albert Duruy, l’Instruction publique et la démocratie)
1820 : “Nous devons avouer que nous avons quelquefois reçu des lettres ou des
réclamations d’individus pourvus du baccalauréat, et dont le style et
l’orthographe offraient la preuve d’une honteuse ignorance.”
(Cuvier, président de la Commission d’instruction publique)