Au Libéria l’éducation gratuite se heurte à l’absence de moyens
Trois ans après la fin de la guerre civile, le Libéria accueille 4 à 5 fois plus d’enfants dans les écoles primaires. Il y aurait 400 à 500 000 écoliers contre moins de 100 000 en 2003. Ce bond a été rendu possible par la gratuité de l’enseignement.
Malheureusement le pays est pauvre et n’a pas les moyens d’accueillir ces enfants. ” Les salles de classe ont une capacité de 50 élèves, mais dans certains cas, nous faisons cours à 60 ou 65 enfants” explique un professeur.
Au Cameroun la campagne mange les profs
” Pour Nathalie, enseigner à Yaoundé après sa formation, lui éviterait la mésaventure d’un ancien normalien qui a ” failli mourir d’une diarrhée à son premier poste d’affectation dans le Nord où il avait bu une eau non potable “. Où était-ce ? La jeune femme ne le sait pas bien. Mais ce Nord redouté se trouve partout “où il n’y a pas d’eau courante, à manger, de l’électricité, des routes carrossables et… la couverture des réseaux de téléphone mobile “. Le Quotidien Mutations donne la parole aux jeunes diplômés de l’Ecole normale supérieure de Yaoundé. Tous souhaitent un premier poste en ville et fuient les campagnes éloignées. Du coup celles-ci manquent d’enseignants.