Les Cahiers transfèrent
» Peut-on apprendre sans transférer ? Peut-on apprendre à transférer ? « Le numéro de novembre des Cahiers pédagogiques publie un dossier sur le transfert » Savoir, c’est pouvoir transférer ? « Il s’interroge sur la réalité du concept. Il passe en revue les aspects didactiques, pédagogiques, épistémologiques, philosophiques et psychologiques du transfert des apprentissages à travers des articles de Jean-Pierre Astolfi, Jacques Tardif, Françoise Cros, et Philippe Perrenoud.
http://www.cahiers-pedagogiques.com
Hiérarchie et réseaux chez Jacques Nimier
« Une évolution importante est en train de se développer sous nos yeux. La communication, l’information dans l’école (comme dans le reste de la société) ont souvent une dimension hiérarchique verticale. Fréquemment, dans les entreprises et ailleurs, le pouvoir s’est construit en « gardant l’information ». Depuis quelques temps se créent des réseaux de pairs où circule horizontalement l’information sans passer par la hiérarchie. Ces réseaux sont multiples. Sites…, mail-listes où circulent rapidement des informations sur un thème ou concernant une catégorie de personnes, groupes de discussion sur internet; revues spécialisées autour desquelles se regroupent des personnes de même intérêt, enfin mouvements pédagogiques voulant intervenir dans un domaine. Cette double dimension s’étend à la classe où l’information ne vient plus seulement du professeur mais également des élèves entre eux. » Jacques Nimier nous invite sur son site à réfléchir aux outils et aux enjeux de ce mouvement. Il consacre son éditorial à un épiphénomène de ce bouleversement : les tensions entre innovateurs et administration. « Combien de fois n’avons-nous pas « râlé » contre l’administration qui ne comprenait rien à nos façons de faire, aux « réalités du terrain »… Comment comprendre cette tension entre innovateurs et administratifs ? Comment en tenir compte dans notre action ? » Des pages à découvrir dans ce site mis à jour mensuellement et toujours aussi riche.
http://perso.wanadoo.fr/jacques.nimier/
Enseignant un métier formidable !
C’est ce qui sourd de l’ouvrage de Jean-Michel Zakhartchouk, Enseignant, un métier à réinventer (éditions Yves Michel). Prof de français, formateur, rédacteur des Cahiers pédagogiques, Jean-Michel Zakhartchouk est un enseignant particulièrement actif et un militant pédagogique convaincu. Par bien des traits son livre nous émeut. Ainsi quand il évoque l’école d’avant 1968 et ses excès autoritaires dont il s’affirme « vacciné », ce qui n’est pas inutile en ce moment. Mais foin de nostalgie, l’auteur se tourne vers l’avenir pour faire des propositions pour l’école. Le Café reviendra plus longuement sur cet ouvrage.
http://www.souffledor.fr/boutique.asp?sid=WNO6IOL77VI463V8KV0L9TG1&proId=2426&provenance=actualite&them%5Fid=%2D1&page=6′,’/menugauche.asp?gaucheChoisi=boutique&sid=WNO6IOL77VI463V8KV0L9TG1′,’/bas.asp?couleur=boutique’)
Comment intégrer les TIC dans le supérieur ?
Même si le Café se limite à l’enseignement primaire et secondaire, cette enquête d’ITEM SUP sur les TIC dans l’enseignement supérieur nous intéresse. En effet, on y retrouvera à la fois des points communs des spécificités qui permettent de mieux saisir les difficultés d’intégration des TIC dans le primaire et le secondaire. L’enquête montre d’abord que les enseignants du supérieur sont de grands utilisateurs des TIC pour un usage personnel : 95% utilisent la messagerie, la même proportion sont des utilisateurs réguliers du traitement de texte et pour 52% de PowerPoint. Une enquête du Café avait montré également un fort taux d’utilisation des TIC pour les usages personnels chez les enseignants du primaire et du secondaire. Et, comme pour ceux-ci, le pourcentage d’utilisation en cours est nettement plus faible; et encore plus faible est l’utilisation de ces outils pour favoriser l’autonomie des étudiants. Les raisons données par les enseignants du supérieur ne sont pas sans rappeler celles de leurs collègues. Ils évoquent les difficultés matérielles et techniques. Mais arrive en premier l’organisation des services et le sentiment d’un manque de reconnaissance. « Une multitude de tracas quotidiens freine l’enthousiasme des plus motivés bien plus sûrement qu’une interdiction.. La maîtrise du temps réel nécessaire à la mise en oeuvre effective des dispositifs de formation semble être un obstacle important » (par exemple il n’existe pas de base de donnée de départ pour gagner du temps). Les enseignants ont le sentiment, peut-être à tort, de ne pas être soutenus par les institutions : « nous sommes livrés nous-mêmes ». Rappelons qu’une étude québécoise avait mis comme premier objectif atteindre un engagement déclaré de l’institution en faveur des TICE.. Ici les enseignants demandent également « la reconnaissance de ces activités au niveau de la charge de service », demande qui pourrait être entendue. Au-delà une formation pédagogique, une véritable réflexion didactique sur les changements apportés par les TIC semble également nécessaire. Mais les enseignants du supérieur se distinguent de leurs collègues du primaire et du secondaire par leur refus d’une formation entre pairs.
http://www.item-sup.org/Enquete/EnqueteITEM.htm
Doc Forum les 28 et 29 novembre
L’association DocForum organise à Lyon une rencontre entre professionnels dans le cadre de ses journées d’étude autour des nouvelles transmissions du savoir. Cette rencontre intitulée » Savoirs, réseaux, partage » aura lieu les 28 et 29 novembre 2002 à l’ENS-Lettres et Sciences humaines. Elle mettra l’accent sur les enjeux de transmission et de partage qui accompagnent l’usage des technologies de l’information et de la communication et la pratique des réseaux. Deux sessions concernent directement le monde de l’éducation. La session 2 : « Enseignement scolaire et TICE : vers quels usages ? » proposera un état des lieux des usages. La session 3 : « Elève ou client ? Vers de nouveaux modèles de relation public-privé » portera sur le marché de l’éducation à distance. On trouvera le programme et la liste des intervenants sur le site de Doc Forum.
http://www.docforum.tm.fr/journe_rdv/je281102.htm
Télé contre école
« Si elle condamne tout en baissant les bras, l’école loupe le coche. Et cela renforce l’attrait. Les capacités pédagogiques et éducatives de la télé sont très importantes, mais il faut pour cela mettre en place des méthodes »
Le Monde de l’Education publie dans son numéro de novembre un dossier « Télé contre école, le choc des cultures » particulièrement courageux. En effet au moment où la télévision fait l’objet de violentes critiques, il montre que l’école a tout à gagner à faire l’éducation des jeunes à l’image et à l’information. Un combat qui n’est pas sans rappeler celui d’Internet….
http://www.lemonde.fr/mde/
Les dispositifs relais sous le regard de l’Inspection générale
Le programme de travail de l’inspection générale prévoit l’étude des dispositifs relais de prise en charge des élèves en grande difficulté et des dispositifs de formation en alternance au collège. Les rapports d’étude sur ces deux mesures chères à Luc Ferry sont attendus pour le 30 juin 2003.
http://www.education.gouv.fr/bo/2002/41/perso.htm
Informatique : Les jeux vidéo analysés par Laurent Trémel
Le séminaire du Groupe de recherche sur la relations Enfants / médias sera consacré aux jeux vidéo le 28 novembre à Paris. Laurent Trémel, sociologue spécialiste de la socialisation de la jeunesse, présentera les éléments d’un travail d’analyse de corpus de jeux vidéo.
Contact : grrem@club-internet.fr
Chacun son chemin pour intégrer les TIC dans la classe
La revue en ligne TechKnowLogia d’octobre 2002 publie un article de Soledad Mac Kinnon sur l’intégration des nouvelles technologies dans la classe. Quel chemin suivre ? L’auteur suit plusieurs démarches pédagogiques (directive et constructiviste) et montre à quel point les TIC peuvent appuyer la démarche. Mais elle se refuse à trancher : « Croire qu’acquérir du matériel et des logiciels réglera le problème (de l’intégration des TIC en classe) revient à nier l’importance de l’esprit humain et de sa capacité de choisir. .. La machine ne peut pas faire le choix d’une démarche pédagogique. Choisir l’une ou l’autre relève des compétences du maître, qui connaît les objectifs de la leçon et sait les résultats à en attendre. Les deux méthodes, directive et constructiviste, peuvent être retenues à condition que les éducateurs sachent pourquoi ils en ont choisi une ».
http://www.techknowlogia.org/TKL_active_pages2/TableOfContents/main.asp?IssueNumber=18
Près de 2000 participants aux Rencontres de l’ORME
Les 8èmes Rencontres de l’ORME se sont terminées le 11 octobre. Elles ont accueilli près de 2000 participants et de 150 contributeurs aux divers ateliers et séminaires qui ont ponctué la manifestation.
http://www.orme-multimedia.org