En
préconisant l’éducation pour tous, l’Unesco ne se limite pas aux pays en
voie de développement. Ainsi l’organisation consacre un numéro de
“L’Education aujourd’hui” au malaise des adolescents. C’est que l’ennui à
l’école n’est pas un phénomène français. Deux tiers des jeunes Allemands,
Grecs et Espagnols déclarent s’ennuyer à l’école même s’ils s’y sentent
bien. Et la discipline pose problème dans de nombreux pays. Ainsi dans la
moitié des classes grecques il y a du bruit et de l’agitation. Alors que
faire ? Pour l’Unesco il y a trois chemins possibles. Le premier consiste à
améliorer la relation entre enseignant et élèves. Ainsi, à Cuba, les
collégiens n’ont qu’un seul enseignant dans toutes les matières (sauf les
langues et l’EPS). Le second vise à fonder la pédagogie sur la créativité
pour remotiver. La troisième mobilise la société dans son ensemble pour
atténuer les tensions du secondaire. Ainsi au Brésil, l’état incite les
élèves à aller à l’école en versant une bourse aux parents. 9 millions
d’écoliers en bénéficient et aident leur famille à survivre.
Brochure Unesco (format PDF)
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