La question a déjà été soulevée, par exemple, à propos des Dieux du stade (1936), le film de Leni Riefenstahl : le film comprend, entre autres, une séquence présentant un discobole grec antique qui se transforme en athlète vivant. Poussés par l’idéologie nazie et le culte du corps aryen, certains artistes ont puisé dans l’art grec une part de leur inspiration. La polémique reprend, en Allemagne, au sujet d’une exposition Arno Breker, un artiste oublié depuis la chute du nazisme. À nous de saisir cette occasion pour faire comprendre les enjeux des usages et mésusages de l’Antiquité… (cf. ci-dessus, notre Une sur Pierre Vidal-Naquet).
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3246,36-804506@51-696669,0.html
http://www.lalibre.be/article.phtml?id=5&subid=106&art_id=304821