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« Le niveau réel d’un pays se mesure à l’attention qu’il accorde à ses enfants, à leur santé et à leur sécurité, à leur situation matérielle, à leur éducation et à leur socialisation, ainsi qu’à leur sentiment d’être aimés, appréciés et intégrés dans les familles et les sociétés au sein desquelles ils sont nés ». Armée de cette vision, l’Unicef a osé faire un palmarès du « bien – être des enfants dans les pays riches ». Et, disons le tout de suite, mieux vaut être un jeune Polonais que Français : la France est 16ème sur 21.

Oui mais comment mesurer ce bien-être ? Pour cela l’organisation a retenu 6 critères : le bien-être matériel, la santé, la relation avec la famille, les comportements à risque,le bien-être subjectif et le bien-être éducationnel.

Ce qui classe la France ce sont les deux dernières catégories. Alors encore la faute à l’école ? Non le niveau scolaire des jeunes français est moyen. Ce qui classe la France au 18ème rang pour ces catégories c’est le fort pourcentage de jeunes qui ne sont engagés ni dans une formation, ni dans un emploi, ni dans les études de 15 à 19 ans et le pourcentage ‘élèves de 15 ans qui s’attendent à trouver un travail peu spécialisé. Autrement dit, l’étude révèle tout un pan de la jeunesse qui tient déjà les murs et qui se sent à l’abandon.

 » Qu’a-t-on à gagner à mesurer et à comparer le bien-être des enfants dans différents pays ? Un axiome nous donne la réponse : « Pour améliorer quelque chose, prends en d’abord la mesure ». Alors que la France a supprimé la scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans, l’étude de l’Unicef invite à s’occuper de tous les jeunes jusqu’à leur majorité.