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« L’égalité des sexes et le bien-être des enfants sont indissociables » affirmait en décembre dernier Ann M. Veneman, directrice générale de l’Unicef. « Lorsque les femmes ont la possibilité de vivre pleinement et d’être productives, les enfants prospèrent. L’UNICEF a souvent pu constater le phénomène inverse : quand, dans une société donnée, les femmes ne bénéficient pas de chances égales, les enfants en pâtissent« .

La Journée des femmes du 8 mars doit au moins nous amener à réfléchir à l’absence de parité en éducation. Dans le monde, seulement 43% des filles sont scolarisées dans le secondaire. 130 millions de femmes ont été victimes de mutilations génitales. 150 millions de jeunes filles (et 73 millions de garçons) ont fait l’expérience de relations sexuelles forcées. Une femme sur trois est en couple avant l’âge de 18 ans.

En France, un récent sondage réalisé par le Conseil général du 93 a révélé qu’une jeune fille sur trois déclare avoir subi des violences physiques dans les douze derniers mois. Une sur huit des violences sexuelles. A l’école, si les filles sont plus motivées que les garçons et réussissent mieux qu’eux (les garçons sont deux fois plus nombreux dans les bas niveaux de compétences), elles sont moins nombreuses dans les filières prestigieuses, par exemple en S.

L’égalité des sexes reste donc à construire dans notre propre système scolaire où les représentations sociales traditionnelles ont la vie dure. « Il s’agit de construire un monde d’équité, de tolérance et de responsabilités partagées – un monde qui soit digne des enfants« .

Sexisme dans le 93

Rapport Unicef

La parité à l’école en France

Site ministériel

Sitographie