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Par François Jarraud

LE FAIT DU JOUR

Le numéro 87 du Café mensuel

ÉDITORIAL

Pourquoi l’Unef demande-t-elle l’abrogation de « l’orientation active » ?

LE SYSTEME

L’Assemblée adopte le budget de l’éducation l Grève le 20 novembre l Des lycéens manifestent contre le bac pro en 3 ans.l La démographie scolaire

L’ÉLÈVE

La destinée négative des familles nombreuses l L’orientation au Salon de l’éducation l S’orienter avec Orient’Espace l L’autorité en débat à la Fnepe

LA CLASSE

L’école au Salon de l’éducation

LA RECHERCHE

Des compétences en maths sont au centre des apprentissages

CITOYENNETE

Le Conseil constitutionnel interdit les enquêtes ethniques

LES DISCIPLINES

Primaire : Que faire des heures du samedi matin? L EDD au salon del’éducation l Sciences : L colloque Educ’Sciences l Bac : Dispenses d’épreuves l ST2S :L’Apsms a 20 ans l St2s : Les épreuves l STI :Quel avenir pour la filière technologique ? Professionnel :La CCIP veut renforcer l’apprentissage Professionnel :Clôture des inscriptions au bac pro

LES TICE

L’académie de Poitiers rénove son site

Le fait du jour

Le numéro 87 du Café mensuel

«  Si les élèves étaient systématiquement invités à écrire à l’aide des outils numériques dans le cadre scolaire, ils écriraient davantage qu’ils ne le font aujourd’hui et ces pratiques, pédagogiquement encadrées, contribueraient à élever leur niveau de maîtrise de la langue…. Pourquoi donc l’école néglige-t-elle le meilleur moyen dont elle dispose aujourd’hui pour atteindre l’objectif prioritaire qu’elle s’est elle-même fixée ? » Serge Pouts-Lajus ouvre ce numéro 87 du Café pédagogique mensuel sur cette interrogation.

Bien d’autres interrogent les lecteurs : que penser du pilotage par l’évaluation ? L’école a-t-elle besoin de managers ? Quelle efficacité peut avoir l’accompagnement éducatif ? Quelle réforme pour l’inspection ?

Le Café mensuel interroge aussi E. Héry, auteure d’un livre remarquable sur l’histoire des pratiques pédagogiques au 20ème siècle. Il fait découvrir les « écoles du futur » et les pratiques vidéos de S.Deshayes. Il montre l’intérêt du cahier de textes virtuel de D. Théron :il serte de liaison avec les familles mais aussi d’outil d’apprentissage pour les collégiens.

Le Café87 ce sont aussi des dossiers spéciaux. La rubrique « Carrière » est dédiée aux profs du privé : comment se reconvertir quand on n’est pas fonctionnaire ? Le numéro propose aussi l’actualité de toutes les disciplines du primaire et du secondaire. C’est dire qu’il y a de nombreux dossiers spéciaux disciplinaires; Ainsi, en anglais, pour travailler sur Thanks Giving, en maternelle sur la littérature jeunesse, en russe sur l’anniversaire de la révolution d’octobre, en documentation sur les liens entre documentaliste et bibliothécaires. Découvrez ce nouveau numéro !

Le sommaire

N’hésitez pas à réagir sur les actualités qui vous interpellent, comme sur la plupart des articles du Café en vous rendant dans le forum correspondant (menu de droite).

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Pourquoi l’Unef demande-t-elle l’abrogation de « l’orientation active » ?

Les responsables du principal syndicat étudiant, l’Unef, ont rencontré la ministre de l’enseignement supérieure le 15 novembre. Ils ont décidé « d’amplifier la mobilisation dans toutes les universités ». Leurs revendications concernent directement la procédure d’orientation active mise en place en terminale. « A travers l’orientation active », écrit l’Unef, « les étudiants craignent une procédure brutale de régulation des flux ».

Elle part pourtant de bonnes intentions « l’orientation active ». Le dispositif, testé l’année dernière, prétend luter contre l’échec en université en guidant les lycéens pour leur choix d’étude et ensuivant le nouvel étudiant. Officiellement il s’agit de réduire le taux d’échec. Il faut savoir que chaque année 80 000 étudiants quittent le supérieur sans diplôme. Seulement 39% des bacheliers technologiques obtiennent le Deug. Un taux qui descend à 17% pour les bacheliers professionnels…

Mais le dispositif répond-il aux facteurs d’échec ? Il le pourrait s’il suivait personnellement chaque nouvel étudiant. Or si le conseil de classe du lycée va émettre un avis réellement personnel, les universités n’ont pas les moyens humains qui leur permettraient un réel suivi des étudiants. Dès lors, il est clair que la décision d’orientation est prise de façon mécanique.

Surtout, la logique qui sous-tend la procédure est celle de la sélection. A l’étudiant qui a du mal à suivre, il n’est pas prévu d’apporter une aide spécifique. Selon la morale officielle de la responsabilisation, il doit ou réussir dès les premiers mois ou dégager. L’orientation active autorise l’exclusion à la moitié de la première année.. La procédure, qui se limite à l’éjection automatique, ne constitue évidemment pas une réponse digne d’un état démocratique aux difficultés d’une partie de sa jeunesse.

L’orientation active méconnaît les causes d’échec des bacheliers technologiques et professionnels dans le supérieur. Elle ignore qu’un étudiant sur dix arrête ses études pour des raisons économiques. Un taux moyen qui doit être trois ou quatre fois supérieur pour ces bacheliers largement issus des milieux défavorisés. Reste quand même 30 ou 40% d’échec nous dira-t-on. Sont-ils dus, comme le prétend le ministère, à un manque d’information des étudiants ? Il semble bien qu’en fait les bacheliers technologiques et professionnels souffrent plutôt d’un manque d’accès aux filières courtes (BTS et IUT) où ils sont en concurrence avec les lycéens généraux. Ils arrivent en université parce qu’ils n’y ont pas trouvé place. Et ils ne pourraient y entrer que si le gouvernement acceptait d’y augmenter de façon sensible le nombre de places. On sait qu’au contraire il supprime 11 000 emplois dans le secondaire…

C’est sans doute ce raisonnement là qu’a suivi l’Unef quand elle demande un autre budget. Une demande qui rapproche maintenant le mouvement étudiant de celui des enseignants.

Communiqué Unef

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L’Assemblée adopte le budget de l’éducation nationale

L’Assemblée nationale a adopté le 15 novembre le budget de l’éducation nationale, c’est-à-dire,par exemple,la suppression de 11 200 postes d’enseignants. Le budget ne prévoit pas le remplacement des emplois aidés, à l’exception des auxiliaires de vie scolaire assistant les enfants handicapés.

Le débat a été particulièrement riche. On en retiendra par exemple cette intervention de Sandrine Mazetier (PS). « Votre copie se caractérise par un double renoncement. Vous renoncez d’abord à atteindre les objectifs de Lisbonne visant à faire de l’Europe le lieu de l’économie de la connaissance la plus dynamique d’ici à 2010. L’essentiel des suppressions de postes est concentré sur le second degré… Or ce sont les bacheliers de 2010. Vous ne respectez pas non plus la loi d’orientation sur l’école de 2005 et l’objectif de porter 50 % d’une classe d’âge au niveau de la licence. Vous condamnez la France à rester durablement en marge de la croissance. Votre budget est donc, à court et moyen terme, inefficace sur le plan économique. En second lieu, vous renoncez à attaquer les inégalités de destin scolaire à la racine. La scolarisation à deux ans est en chute libre. Elle est passée de 35 % en 2000-2001 à 24 % en 2005-2006 et le budget 2008 n’inverse en rien la tendance, alors que le groupe d’étude sur la maternelle, que vous avez créé, préconise d’assurer en priorité la scolarisation des enfants de moins de trois ans dans les secteurs défavorisés ».

Les débats

Dans le Café, sur le budget

Grève le 20 novembre

Les conditions d’encadrement et d’enseignement vont atteindre un point critique. Les écoles, les établissements et les services les plus fragiles verront leurs difficultés accrues, les inégalités s’accentueront. L’offre de formation sera réduite, l’objectif de la réussite de tous les élèves compromis. Les personnels verront leurs conditions de travail se détériorer davantage. La précarité s’accentuera encore. Le pouvoir d’achat continuera de se dégrader et les garanties statutaires sont menacées.

Face à cette politique, les fédérations FAEN, FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, UNSA Education estiment que l’heure est venue d’une riposte d’envergure pour obtenir un nouveau budget et donner un nouvel élan au système éducatif. Elles appellent les personnels à participer massivement à la grève et aux manifestations du 20 novembre dans le cadre de l’action Fonction publique.

Communiqué

Des lycéens manifestent contre le bac pro en trois ans

Selon l’AFP, à Agen, près de 150 lycéens ont manifesté contre la bac pro en 3 ans, l’accusant de ne pas permettre une formation suffisante. Le bac pro se prépare normalement en 4 ans (2 années de Bep et 2 années de bac professionnel). Récemment le gouvernement a entrepris de généraliser l’accès en 3 ans. A Chalons, X.Darcos avait déclaré «  À mes yeux, le baccalauréat professionnel est un véritable baccalauréat et doit donc être valorisé. C’est pour cela qu’il doit être préparé comme tous les autres baccalauréats, c’est-à-dire en trois ans ». C’est la première fois que des lycéens manifestent contre cette formation en 3 ans.

Dépêche AFP

Dansle Café, déclaration de Chalons

La démographie scolaire

Dans son Portrait social, l’Insee fait le point sur l’évolution de la population scolaire : hausse des effectifs au primaire,déclin au secondaire, scolarisation des enfants handicapés, croissance de l’apprentissage dans le supérieur.

Etude en pdf

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La destinée négative des familles nombreuses

« Une famille très nombreuse aurait en elle-même une influence négative sur la destinée sociale ». L’affirmation serait choquante si elle ne résultait d’une étude réalisée par Dominique Merllié et Olivier Monso pour l’Insee. Leurs travaux établissent en effet que, toutes caractéristiques sociales mises à part, le fait d’avoir plus de 2 frères ou sœurs influe négativement sur la réussite sociale.

Ainsi la probabilité d’avoir un diplôme supérieur varie du simple au double selon la taille de la fratrie, la mobilité sociale également. Par exemple l’accès à la catégorie cadre quand on est fils d’ouvrier passe de 7 à 15% selon l’importance de la fratrie. L’effet se fait aussi sentir chez les fils de cadres (49 et 56%).

Les auteurs avancent deux hypothèses qui intéressent directement l’école. Selon eux ces inégalités sociales sont liées au fait que la probabilité d’accès au diplôme n’est pas la même selon l’importance de la fratrie. A diplôme égal les inégalités disparaissent.

Par conséquent, ils interrogent les styles éducatifs des familles nombreuses et peu nombreuses pour expliquer ce facteur d’inégalité sociale. «  Ainsi, des enfants nombreux vivent davantage en interaction entre eux, dans une société d’enfants ; des enfants uniques ou peu nombreux (et aussi d’âges espacés) sont plus continûment plongés dans une société d’adultes : les conditions du développement intellectuel et social peuvent en être affectées. Les mères des familles nombreuses sont plus souvent inactives, de sorte que leurs enfants, gardés chez eux, sont moins souvent ou moins précocement confrontés à d’autres lieux de socialisation que leur foyer. Les pratiques éducatives peuvent aussi être affectées. Une étude associant un questionnaire détaillé sur ces pratiques et des tests du développement intellectuel des enfants a permis de constater que les styles éducatifs pouvaient constituer l’une des médiations entre « classe sociale » et développement intellectuel (Lautrey J., 1980). Un style éducatif rigidement structuré, plus fréquent dans les familles des classes populaires, est également lié aux conditions de logement et au nombre des enfants : un ordre éducatif contraignant peut correspondre au défaut des conditions matérielles qui rendraient possible une structuration plus souple et plus négociée de l’environnement éducatif, qui apparaît plus favorable au développement intellectuel ». C’est finalement l’autoritarisme qui nuirait aux familles nombreuses.

L’étude (en pdf)

L’orientation au Salon de l’Education

Du 22 au 25 novembre, le Salon de l’éducation est l’occasion unique de s’informer et d’être conseillé sur son orientation. Trois espaces attendent les jeunes :

Le Salon de l’Etudiant qui regroupe au sein d’un même espace la globalité de l’offre en matière d’enseignement supérieur et de formation professionnelle. Cet espace est spécialement conçu pour aider les jeunes à construire leur projet d’orientation (choix d’études et de métiers) et consolider leur parcours professionnel (recherche d’un métier, premier emploi, formation continue).

L’Aventure des métiers : organisations professionnelles, entreprises et ministères se sont mobilisés pour présenter aux jeunes la richesse de leur secteur d’activité et les sensibiliser à la grande diversité des métiers et des carrières qu’ils offrent.

L’Onisep, ses conférences et ses conseillers d’orientation donnent la possibilité d’être conseillé et guidé dans le choix de ses études et de s’informer sur les métiers.

Le Salon

Télécharger votre invitation gratuite

S’orienter avec Orient’espace

Samedi 17 novembre, à Lyon, Orient’espace propose des rencontres avec des conseillers d’orientation mais aussi des professionnels de nombreux secteurs (artisanat, automobile, banque, BTP, commerce, chimie, défense, informatique, mode, restauration, textile etc.).

L’entrée est libre. Il y aura aussi des animations, du slam, des sketchs et on nous promet même de l’humour.

Orient’espace

L’autorité en débat à la Fnepe

« L’autorité a-t-elle un sexe ? » demande la Fnepe, plus connue sous l’appellation l’Ecole des parents et des éducateurs.  » À l’école, l’autre lieu où se pose avec acuité la question de l’autorité, les enseignants (souvent enseignantes d’ailleurs) ne parviendraient plus à se faire entendre. Les jeunes, de leur côté, estiment qu’on leur manque de respect. Les parents, qui n’élèveraient plus correctement leurs enfants, seraient en partie responsables et certains confondraient autorité et pouvoir. On peut se demander si le manque de reconnaissance sociale, d’estime de soi, conjugué au fait que l’on soit homme ou femme, fille ou garçon, n’interviendrait pas dans cette fragilisation de l’exercice de l’autorité ». La Fnepe organise les 23 et 24 novembre un colloque à Paris. Parmi les intervenants Anne Barrère, François de Singly etc.

Le programme

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La classe

L’Ecole au Salon de l’éducation

Les élèves et leurs enseignants seront bien présents au Salon de l’éducation, du 22 au 25 novembre.

Jeudi, des lycéens d’Ile-de-France et des adultes siégeant aux Conseils de la Vie Lycéenne viendront se former, échanger sur leurs expériences (compétences et fonctionnement du CVL, consultation des élèves, ressources disponibles aux élus, relations avec les autres instances).Un temps de débat plus large clôturera les trois séances de formation. Cette journée est animée par la Ligue de l’Enseignement d’Ile-de-France.

Vendredi, des élèves de lycée professionnels de la Loire et de Paris viendront témoigner de leurs travaux sur la presse et la musique à travers les projets pluridisciplinaires à caractère professionnel (PPCP). Ce dispositif original, qui laisse de l’autonomie aux élèves, associe plusieurs enseignants, change le rapport des élèves à l’apprentissage, à la culture, modifie le projet d’établissement…

Samedi. Pour mobiliser leurs élèves sur la lecture et sur l’écriture, des enseignants nouent des relations avec des partenaires – prestigieux ou non – ou profitent d’évènements locaux. Trois établissements lauréats du Prix de l’Innovation Educative viennent nous présenter l’impact de leurs projets.

Dimanche, qui viendra aider la fée à retrouver sa baguette magique? Les enfants sont invités à l’aider à se repérer dans tous les aliments nécessaires pour réaliser une recette équilibrée. Ce spectacle est présenté dans de nombreuses écoles. Interdit au moins de deux ans et aux plus de huit ans.

Pendant tout le temps du salon, le Café Pédagogique accueille sur l’Espace Ecole enseignants, parents, lycéens…

Le Salon

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La recherche

Des compétences en maths sont au centre des apprentissages

« Certaines compétences sont véritablement au cœur des apprentissages et que leur maîtrise est indispensable à la réussite scolaire. Certaines compétences en mathématiques, et principalement les habiletés en calcul mental sont fortement explicatives du niveau global d’acquisition des élèves et de son évolution au fil des années » écrit Bruno Suchaut dans une conférence donnée lors d’un Séminaire national les 13-14 novembre.

Il met en évidence l’importance de certains automatismes pour l’ensemble des apprentissages. « Ce résultat est d’autant plus important que ces mêmes habiletés sont corrélées également aux capacités cognitives des élèves et notamment à la mémoire de travail… A ce titre, la pratique d’activités systématiques et variées dans le domaine du calcul mental ne sont sans doute pas à négliger, ce qui pourrait permettre de réduire le coût cognitif des activités d’apprentissage en automatisant certains processus ».

Cette recherche s’appuie sur le suivi de deux cohortes d’élèves. B. Suchaut et S.Morlaix avaient déjà fait une communication sur ce point en juin dernier.

Etude

Surle Café, compte-rendu de la publication de juin 2007

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Citoyenneté

Le Conseil constitutionnel interdit les enquêtes ethniques

C’est e se référant à l’article 1 de la constitution que le Conseil constitutionnel a annulé l’article 63 de la loi sur l’immigration qui autorisait les enquêtes statistiques ethniques. Cet article stipule que la République «  assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion ».

Cette interdiction satisfait Sos Racisme qui avait lancé une pétition contre la loi. Elle est publiée au moment ou un collectif de chercheurs se mobilise en faveur de ces études statistiques.  » Il ne s’agit nullement de recenser les personnes selon leur origine, de faire des statistiques ethniques mais plutôt d’évaluer, de mesurer la place de l’ethnicité dans la définition de soi, dans l’assignation à une différence non revendiquée et dans les trajectoires socioprofessionnelles » écrivent-ils dans Libération.

La décision du Conseil

Article Libération

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Les disciplines

Primaire : Que faire des heures du samedi matin ?

Le Se-Unsa fait connaître ses propositions pour l’emploi des deux heures libérées du samedi matin. « Pour le SE-UNSA, il est inconcevable de prescrire partout,partout, et quel que soit le niveau d’enseignement, un volume horaire de 72h/année de soutien aux élèves en difficulté pour chaque enseignant. Vu l’extrême diversité des situations, il convient de laisser chaque équipe, après concertation interne, mettre en place ses propres initiatives, tout en offrant un cadre réglementaire national dans lequel s’inscrire. Pour cela, souplesse et autonomie doivent être les maîtres-mots… Le SE-UNSA propose que ces 72 heures constituent un « capital temps » pour les enseignants, au profit du travail en équipe et de l’aide aux élèves en difficulté ».

Article de L’Enseignant

E.D.D. au Salon de l’éducation

Jeudi 22 novembre le WWF-France et la Ligue de l’Enseignement lanceront « L’Appel des enfants pour l’Environnement ». La Ligue propose cette année aux 39 000 établissements primaires de métropole de participer au concours « Chauffe pas la planète », en lien avec le thème du Carnet Découverte consacré à l’énergie et coproduit avec la Ligue de l’Enseignement. Les écoliers sont invités à rédiger une lettre ouverte à leur maire nouvellement élu, pour lui suggérer des économies d’énergie dans sa commune. Toutes les lettres seront rassemblées dans un livre blanc et les gagnants récompensés le 5 juin, journée mondiale de l’environnement. Des animations auront lieu durant tout le salon sur le thème de l’EEDD.

Le programme

Sciences : Le colloque Educ’Sciences

Le 21 novembre,le salon Educatec accueillera le colloque Educ’Sciences. Organisé par l’académie des sciences, il abordera la question de l’enseignement des sciences en Europe.

Le programme

Bac : Dispenses d’épreuves

Le B.O. publie un arrêté qui définit les dispenses d’épreuves aux différents bacs. Cela concerne les candidats qui ont changé de série à l’issue de la première. Par exemple, dispense de l’épreuve de LV2 aux bacs ES, S, STG, ou encore d’histoire-géo en STL et STI pour les candidats venant de série générale ou STG. Le Café avait annonce ce texte le 8 novembre.

Au B.O.

ST2S : L’APSMS a 20 ans

L’Association des professeurs de SMS a 20 ans et regroupe 580 membres. Elle organise les 7 et 8 décembre à Colmar deux journées d’étude.

Le programme

ST2S : Les épreuves

Le B.O. publie le tableau de la durée et de la nature des épreuves au bac ST2S. Le B.O. publie également un arrêté sur la conservation des notes du bac SMS au ST2S. Le Café avait signalé ces publications le 8 novembre.

Au B.O.

Au B.O.

STI : Quel avenir pour la filière technologique ?

« Au moment où de grands bouleversements se profilent pour l’organisation du lycée, il est nécessaire de resituer la voie technologique dans le paysage éducatif français. Pourquoi une voie technologique entre enseignement général et enseignement professionnel ? Quels sont ses apports en termes d’accès au bac et à l’enseignement supérieur ? Quelle est sa contribution à la professionnalisation des jeunes ? » Les inspecteurs généraux Jacques Perrin et Dominique Taraud présenteront leur conception de la filière lors du salon Educatec le 22 novembre. Elle intervient au moment où elle est réformée.

Programme

Professionnel : La CCIP veut renforcer l’apprentissage

A l’issue des Assises de l’apprentissage, la Chambre de commerce et d’industrie de Paris propose plusieurs mesures pour renforcer l’apprentissage. Ele souhaite créer un « prix d’excellence » pour les maîtres de stage, sensibiliser davantage les lycéens et collégiens, mais aussi « développer les classes préparatoires » à l’apprentissage.

Cette dernière mesure reviendrait à rouvrir des classes du type « apprentissage junior ». Or l’efficacité de ces sélections précoces est contestable. L’apprentissage s’est en effet « scolarisé » et les jeunes sans bagage scolaire ont peu de chance d’y réussir. D’autant que l’apprentissage qui se développe c’est celui de l’enseignement supérieur.

Le programme des Assises

Professionnel : Clôture des inscriptions au bac pro

Vendredi 23, les registres d’inscription au bac pro seront clos pour un nombre important de spécialités.

Au B.O.

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les tice

L’académie de Poitiers rénove son site web

« Tous acteurs, tous bénéficiaires » proclame le rectorat de Poitiers qui présente ses tout nouveaux services web. On promet « un bureau par métier pour travailler ensemble » avec des actualités propres au métier, des rubriques adaptées etc. L’objectif c’est la mutualisation. En attendant,le déploiement est le suivant : «  En novembre, sont ouverts les bureaux numériques des chefs d’établissement, secrétaires de direction, gestionnaires des établissements locaux d’enseignement, inspecteurs du second degré, gestionnaires des ressources humaines et personnels administratifs. En janvier, les…. inspections académiques,… inspecteurs du premier degré et directeurs d’école. À la rentrée prochaine tous les personnels pourront accéder à l’intranet ».

Le nouveau site

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le Cafe

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