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Par François Jarraud

LE FAIT DU JOUR

Le Café publie le Guide 2011 du Web …

ÉDITORIAL

2011 : Inversion de tendance ?. »

LE SYSTEME

L’INRP c’est fini l Le gouvernement s’entête sur le DIMA, « dispositif d’initiation aux métiers » en alternance dès 15 ans l A quoi sert PISA ? l Retraites : La FSU dénonce un décret qui aggrave les conditions de retraite des générations 1953 et 1954 l Le SNPI FSU appelle à participer à la journée du 22 janvier l Suisse : L’école otage des élections l Réforme du lycée : Donnez votre avis ! l Les Expresso des vacances.

L’ÉLÈVE

Les écoles d’ingénieur l La nuit de l’orientation l Les PEP dénoncent la détérioration de l’accompagnement des élèves handicapés l Bientôt le salon APB.

LA CLASSE

Histoire des arts : Les sujets zéro du brevet sont sortis!.

LA RECHERCHE

Socle et PEL chez Prisme l GFEN : 3èmes Rencontres nationales pour l’école maternelle…

LES DISCIPLINES

L’APSES propose son propre programme de terminale l A la conquête des précessions sur Culture Math l On a décrypté le génome du cacaoyer l SVT : Sim Thon et Empreinte ADN l Géographie ou propagande ?

Le fait du jour

Le Café publie le Guide 2011 du Web

Un guide ne sert pas qu’à se repérer. Comme une sorte de carte, en définissant des priorités, en hiérarchisant son territoire, il dessine également un nouvel espace qui lui est propre. Ce guide 2011 n’échappe pas à la règle.

« Guide du web » est sans doute une appellation ambitieuse. Les sites éducatifs sont très nombreux or, justement, le parti pris de ce Guide est de s’en tenir à l’essentiel ou plutôt à l’indispensable. Alors que chaque numéro du Café pédagogique mensuel propose plus d’un millier de liens, nous nous en sommes tenus dans ce Guide à un maximum de 13 sites par discipline. Même s’il couvre la quasi-totalité des disciplines du primaire au secondaire, ce Guide ne peut prétendre à l’exhaustivité ou même à la richesse que vous pouvez trouver, par exemple, en utilisant le moteur de recherche du Café pédagogique.

Découvrez le Guide 2011

N’hésitez pas à réagir sur les actualités qui vous interpellent, comme sur la plupart des articles du Café en vous rendant dans le forum correspondant (menu de droite).

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2011 : Inversion de tendance ?

L’Ecole sera-t-elle l’otage ou l’objet de la prochaine campagne électorale ? 2011 pourrait voir une condamnation des politiques menées ces dernières années.

L’année 2011 s’ouvre avec deux actes gouvernementaux parfaitement représentatifs des politiques suivies depuis une décennie. Le premier c’est la disparition de l’INRP par un décret pris le 28 décembre. En le rebaptisant « Institut français de l’éducation », le gouvernement signifie qu’il en finit avec lui de la pédagogie. C’est l’aboutissement d’un combat idéologique ouvert sous Chirac et abouti sous Sarkozy et dont le point d’orgue a été la suppression de facto des IUFM et avec eux de toute formation pédagogique des nouveaux enseignants.

Le second c’est, au J.O. du 31 décembre, la confirmation des DIMA, un dispositif dérogatoire qui éjecte de l’école dès 15 ans de jeunes français à qui la République avait promis la scolarité jusqu’à 16 ans et François Fillon, en 2005, le socle commun. Cette décision ratifie d’une certaine façon ce que PISA vient de mettre en évidence dans le système éducatif français. La première décennie du 21ème siècle a vu l’école française aggraver ses inégalités avec une proportion d’élites stagnante mais excellente et un nombre accru d’élèves de plus en plus faibles. Destruction du « pédagogisme » et aggravation des inégalités vont ensemble. Avec la relégation des enfants des milieux populaires et la stigmatisation des jeunes d’origine tzigane ou africaine, voilà les signatures des politiques menées depuis 2002.

Une nouvelle vague ultra se prépare. Elle visera surtout la ségrégation sociale. Le parti majoritaire a commencé la campagne présidentielle sur le thème de l’éducation. Le 3 novembre il a présenté son programme pour l’Ecole. C’est une école éclatée socialement qu’il veut mettre en place. D’un coté l’école des pauvres réduite aux « fondamentaux » grâce à l’autonomie dont elle disposerait. De l’autre, les écoliers des beaux quartiers qui auront un éventail scolaire plus ouvert. Logiquement cela continue au collège où l’UMP prévoit de mettre à mort ce qui reste du collège unique et d’ouvrir des voies de relégation dès 13 ans. Xavier Bertrand annonce qu’à partir de la 4ème il y aurait « des prépa pro permettant aux élèves plus attirés par les matières technologiques de poursuivre l’acquisition du socle commun dans un cadre préparent mieux à la voie professionnelle ».

Pourtant il y a de forts signes d’essoufflement de cette campagne. D’abord la camarilla des ultra conservateurs, vivement soutenue par l’Elysée et la rue de Grenelle, n’aboutit à aucun résultat si ce n’est s’engloutir sous ses propres luttes intestines. Ceux qui devaient redresser l’Ecole passent leur temps en excommunications… Surtout les résultats de PISA soulignent les dégâts et l’échec de cette politique. En 10 ans l’école n’est pas devenue plus performante, elle est devenue plus inégalitaire. Socialement elle maintient les privilèges acquis des enfants des nantis et elle dégrade la situation scolaire des enfants de milieu défavorisé. Drôle d’égalité des chances ! Non seulement la droite a été incapable d’améliorer les résultats du système éducatif. Mais elle continue à alimenter le déclin de ce système en diminuant sans cesse ses moyens et en jetant la division et le désordre dans l’Ecole. Mais l’élément le plus important c’est peut-être la réaction des français à cette situation. Malgré tous les appels du pied depuis des années, les français ne rendent pas les profs responsables de cette dégradation. Un très récent sondage publié par Les Echos montre que 78% des français sont satisfaits de l’école. Surtout 45% des français se déclarent prêts à payer plus d’impôts pour avoir plus de service public (contre 44%) particulièrement en éducation, ce qui est une véritable inversion de tendance après une décennie de demande de baisse d’impôts. Aurions nous touché le fond ?

La campagne UMP

Sondage Les Echos

Pisa un scénario irréversible

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L’INRP c’est fini

Deux décrets publiés au Journal Officiel du 29 décembre annoncent la dissolution de l’INRP et la reprise du Musée national de l’éducation (Rouen) par le CNDP.

C’est l’aboutissement d’une procédure menée tambour battant. Le 17 septembre, les élus du personnel apprenaient du ministère que l’INRP serait intégrée dans l’Ecole Normale Supérieure de Lyon. Le 28 décembre les décrets sont signés ! Issu du « musée pédagogique » fondé en 1878, devenu établissement public en 1954, l’INRP regroupe à la fois des équipes de recherche universitaire (UMR) expertisées par l’AERES, des formateurs intervenant à la demande des rectorats et des acteurs de terrain participant à la recherche et à la formation continue des enseignants. Au total 220 emplois, répartis sur plusieurs sites dont les principaux sont à Lyon, siège de l’INRP et à Rouen, où se trouve le Musée national de l’éducation. Même si un rapport d’audit de 2007 concluait par l’idée que « l’impact des travaux de l’INRP sur le système éducatif, même s’il est difficilement évaluable, apparaît extrêmement faible », les lecteurs du Café connaissent bien la veille scientifique et technologique de l’INRP, les recherche sur les TICE ou encore le site Educmath. Tous trois font référence et s’avèrent fort utiles aux enseignants de terrain. Car la particularité unique de l’INRP c’est justement d’associer aux recherches des universitaires des enseignants de terrain.

Dans l’ENS Lyon, l’INRP devient un simple service de l’ENS, appelé « Institut Français de l’Education ». Comme le dit le décret, «  les droits, obligations et biens, mobiliers et immobiliers, de l’Institut national de recherche pédagogique, à l’exception de ceux afférents au Musée national de l’éducation, sont transférés à l’Ecole normale supérieure de Lyon ». Il en va de même des contrats des personnels et des fonctionnaires. Un autre décret attribue les biens et les agents du Musée national de l’éducation au CNDP. Le 6 décembre le Comité Technique Paritaire de l’INRP avait voté à une courte majorité le décret de dissolution.

En effet cette disparition a divisé le personnel. Si certains chercheurs voient dans le rapport Winkin, qui a préparé la suppression de l’INRP, un moyen «  de stopper le processus de dégradation de la recherche dans le domaine éducatif en France », comme l’a souligné Eric Sanchez dans le Café, une partie du personnel est mise en danger par cette évolution. Le rapport Winkin prévoit que les enseignants détachés devront quitter l’établissement au bout de cinq ans. Ils devront s’impliquer dans des programmes transversaux, et pas seulement des équipes spécifiques. De leur côté, les enseignants-chercheurs verront leur service aligné sur ceux de l’ENS, avec systématiquement des cours aux étudiants. L’ensemble de la réorganisation devra être conduite au cours de l’année 2011. C’est l’idée même d’une recherche pédagogique en lien avec le terrain qui est supprimée avec l’INRP. A cette division répond en écho dans le même rapport l’opposition entre une recherche pure et sa « valorisation ».

Le 22 décembre, l’intersyndicale cgt, Fsu, Sgen Cfdt, Unsa Education du CNDP et des CRDP a dénoncé « un mauvais coup porté à la recherche et à l’innovation en matière d’éducation » et l’absence de concertation qui l’a accompagné. « A travers cette dissolution c’est le coeur de la recherche pédagogique » qui a été visé, souligne l’intersyndicale.

Le décret

Décret relatif au Musée de l’éducation

La recherche pédagogique est-elle utile ?

Insertion de l’INRP dans l’ENS

Les opportunités de l’IFE

Le gouvernement s’entête sur le DIMA, « dispositif d’initiation aux métiers » en alternance dès 15 ans

Annoncé en 2008, mis en place en 2009, le DIMA fait l’objet d’un décret publié au Journal Officiel du 31 décembre. Il permet de sortir de classe des jeunes de 15 ans pour les faire entrer en pré-apprentissage.

Présenté dans la circulaire de rentrée de 2008, le DIMA devait permettre  » à des élèves de collège de découvrir un ou plusieurs métiers par une formation en alternance d’une année scolaire, tout en poursuivant l’acquisition du socle commun de connaissances et de compétences ». En fait, en 2009, seule la région Alsace (la seule qui soit à droite) acceptait de tester ce dispositif dérogatoire à la scolarité obligatoire. Depuis le DIMA s’est davantage répandu et le ministère s’est engagé à ce que « l’organisation pédagogique (veille) à ce que les enseignements dispensés intègrent les objectifs du socle commun de connaissances et de compétences, qui s’impose à toutes les formations accueillant des élèves relevant de la scolarité obligatoire » (circulaire de rentrée 2009).

Le décret qui organise le DIMA précise que « les formations en alternance, sous statut scolaire, en centre de formation d’apprentis.. concernent les élèves ayant atteint l’âge de 15 ans à la date d’entrée dans la formation. Elles sont dénommées « dispositif d’initiation aux métiers en alternance” et sont destinées à faire découvrir un environnement professionnel correspondant à un projet d’entrée en apprentissage ». L’admission a lieu  » sur demande, présentée au chef d’établissement, de l’élève et de ses représentants légaux s’il est mineur » m ais elle peut intervenir en cours d’année scolaire. L’élève en formation pour un maximum d’un an dans le DIMA demeure sous statut scolaire. Il reste inscrit dans son établissement d’origine durant toute la durée de la formation. « Pour tout élève admis dans le dispositif d’initiation aux métiers en alternance, l’évaluation du socle commun de connaissances et de compétences figurant dans le livret personnel de compétences, mentionné à l’article D. 311-6, sert de base à l’élaboration du projet pédagogique », précise le décret.

Il s’agit pourtant bien d’une filière de relégation. En effet « la formation comporte obligatoirement des enseignements généraux, pour la moitié au moins du temps de formation ». C’est à dire qu’à ces élèves, déjà en grande difficulté scolaire, on offre deux fois moins d’heures d’enseignement qu’aux autres. On voit mal comment ils pourraient dans ces conditions atteindre le niveau du socle commun. Or le Céreq a montré que la réussite aux examens professionnels est déterminée par le niveau scolaire des candidats. En les sortant de la scolarisation avec un niveau très bas, on obère lourdement l’avenir de ces jeunes. Le DIMA est une fin de formation qui donne peu de chances d’ouvrir sur un CAP et l’emploi. L’article Art. D. 337-182 qui traite des jeunes qui veulent quitter le DIMA en cours de route ne prévoit d’ailleurs pas la simple réintégration de l’élève dans le collège dans lequel il est officiellement inscrit ! Il y a un mois les résultats de PISA montraient une hausse des jeunes en difficulté scolaire. A ces collégiens, le gouvernement propose le renoncement.

Le décret

La voie de la relégation

A quoi sert PISA ?

Nathalie Mons présente dans Libération du 24 décembre les enjeux de l’évaluation PISA. «  Si cette compétition internationale a toujours existé », note-elle, « comment alors expliquer que ces évaluations internationales, hier étudiées dans des cénacles de spécialistes, aujourd’hui fassent la une des grands médias ? Ce qui est nouveau, c’est que ces outils internationaux ont changé de nature : tests techniques au mieux utilisés par les décideurs pour évaluer le «capital humain» des pays dans une concurrence internationale, ils sont devenus désormais des instruments majeurs d’une nouvelle action publique qui joue davantage sur la comparaison, régionale ou internationale, moins sur la prescription réglementaire et donne une place nouvelle à l’opinion publique. »

N Mons présente les objectifs de PISA. «  Un test comme Pisa sert ces objectifs multiples : un objectif de mesure de la «production» en éducation (les systèmes éducatifs nationaux sont notés et classés sur une échelle de performances) ; un objectif de reddition des comptes aux citoyens (l’opinion publique est informée des performances de son école nationale) ; un objectif de mise en concurrence des pays, censés se réformer pour s’améliorer, et enfin un objectif de légitimation de l’action publique par les résultats de la recherche. A noter que ce dernier objectif n’empêche pas, au-delà des déclarations de principe gouvernementales, des décrochages nets entre les préconisations politiques de l’OCDE et les réformes réellement décidées dans les pays ».

Dans LIbération

Dans el Café : Que faut-il attendre de PISA ?

Le dossier PISA

Retraites : La FSU dénonce un décret qui aggrave les conditions de retraite des générations 1953 et 1954

Selon la FSU, le gouvernement a publié au J.O. du 31 décembre un décret prévoyant pour les générations nées en 1953 et 1954, l’allongement de la durée d’assurance retraite. « Ce sont 165 trimestres qui seront exigés pour une pension au taux plein, soit 41 annuités un quart. Cet allongement aggrave encore un peu plus les dispositions de la loi, en augmentant l’effet de la décote pour les salariés qui demanderaient à liquider leur pension sans réunir les conditions (durée d’activité ou âge) du taux plein ».

Communiqué

Le SNPI FSU appelle à participer à la journée du 22 janvier

Le syndicat des inspecteurs SNPI FSU appelle lui aussi à participer àla journée d’actions du 22 janvier.

Sur la journée du 22 janvier

Suisse : L’école otage des élections

« HarmoS, c’est le nivellement par le bas, ce n’est rien d’autre que l’établissement d’une éducation nationale à la française. Si on faisait pareil, on serait dans la même merde qu’eux ». D’après Swissinfo, le député UDC Oskar Freysinger annonce ainsi la nouvelle campagne de sa formation.

Fort de son récent succès au référendum sur l’expulsion des criminels étrangers, l’UDC, premier parti suisse, porte le combat sur l’Ecole. Il s’oppose à l’harmonisation des systèmes éducatifs suisses (HarmoS), rejette la scolarisation à 4 ans, l’intégration des handicapés et des étrangers à l’école et vante les mérites de l’école traditionnelle. L’UDC estime que l’harmonisation empêchera la concurrence entre els systèmes éducatifs qu’elel juge saine. Par ailleurs, pour l’UDC, « les performances scolaires doivent être systématiquement notées. Deux carnets de notes doivent être établis par année scolaire; ils doivent être déterminants pour la promotion ou la répétition… A la fin de la troisième, de la sixième et de la neuvième année scolaire, il faut prévoir des examens de passage/examens finaux. Les élèves qui ne les réussissent pas n’ont pas droit à la promotion escomptée ». L’UDC a déjà réussi à remodeler l’Ecole dans plusieurs cantons. Il a gagné des référendums contre HarmoS dans 6 cantons.

Article Swiss info

Genève les conservateurs lancent la guerre scolaire

Réforme du lycée : Donnez votre avis !

Il ne vous reste plus que quelques jours. Vous êtes déjà plus d’une centaine d’enseignants de seconde à avoir témoigné. A la fin du premier trimestre de son application, il est sans doute un peu anticipé pour faire un bilan valable de la réforme de la classe de seconde. Pourtant certains l’ont fait. D’un coté le ministre a proclamé sa satisfaction lors du « bilan d’étape » le 2 décembre. D’un autre coté, les listes de discussion des enseignants bruissent de multiples réactions sur ces premiers jours du nouveau lycée. Enfin certaines associations d’enseignants, l’Apses par exemple, tentent aussi une évaluation sous un angle professionnel.

C’est sur le terrain pédagogique que le Café a situé son questionnement. Le questionnaire ne demande que quelques minutes. Il est réservé aux enseignants et personnel éducatif (y compris proviseur) qui interviennent en classe de seconde. Comment s’organisent les nouveaux dispositifs ? Trouvez vous que la réforme facilite l’orientation des élèves ? Qu’elle les aide à s’adapter au lycée ? L’accompagnement personnalisé aide-t-il à comprendre le lycée ? A améliorer son niveau ?

Nous invitons les lecteurs du Café à nous aider à y voir clair dans cette réforme. Le questionnaire est ouvert aux utilisateurs enregistrés du site du Café. L’enregistrement est ouvert gratuitement à tous les lecteurs.

L’enquête

S’enregistrer et ouvrir un compte sur le site du Café

Les Expresso des vacances

Durant les vacances, le Café a publié deux Expresso les 210 et 27 décembre. En voici les principaux titres.

Le 20 décembre : Les suppressions de postes à la rentrée 2011

Rythmes scolaires : Pour l’ANDEV, la consultation met à mal la décentralisation

Rythmes scolaires : N’enterrons pas le rapport Tabarot, par P. Frackowiak

L’apprentissage permet-il la démocratisation de l’accès à l’enseignement supérieur ?

41èmes Olympiades des métiers : les élections régionales sont terminées

Enseigner par groupe de compétences : ça marche ?

Harvard va lancer une Bibliothèque nationale digitale

L’Ipad et la presse

L’Expresso du 20 décembre

Le 27 décembre : Revoilà la « reconquête du mois de juin »

Décrochage : Ce n’est pas que l’affaire de l’Ecole

Rythmes scolaires : Ne touchez pas aux vacances, dit la JPA

Promotions corps-grade

La MGEN augmente les cotisations de 3,7%

Choisir une école de commerce

Réussir à l’université passe aussi par l’apprentissage du goût d’apprendre

Orientation 2011 : Les chefs d’établissement pourront imposer un stage de remise à niveau

Salon Post bac à Paris début Janvier.

Imaginons le collège de demain

La loi LOPPSI 2

L’Expresso du 27 décembre

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Les écoles d’ingénieurs

Six mois après leur sortie d’école, les jeunes diplômés d’école d’ingénieur ont très majoritairement trouvé un emploi. Et 84% sont satisfaits de leur poste. L’Onisep propose une nouvelle brochure qui présente les écoles.

Devenir ingénieur. Les écoles d’ingénieurs diffusent une formation scientifique et technique de haut niveau permettant une entrée rapide dans le vie professionnelle. Elles sont souvent innovantes. Elle spréparent à des secteurs variés : industrie mais aussi finance, audit etc.

Comment choisir une école ? Ce nouveau Dossier hors-série de l’Onisep met en fiches 250 écoles. Pour chacune il montre le statut, les modalités d’admission, le coût des études, les spécialisations et les stages et les débouchés. Mais le numéro présente aussi toutes les voies d’accès aux écoles (après le bac ou après une prépa, un bac +1 ou un bac +2). Il fournit un mode d’emploi des concours.

Commander

La nuit de l’orientation

Initiative du BIOP, centre d’orientation de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris, à destination des jeunes, des parents et des membres de la communauté éducative, la 5ème édition de la Nuit de l’Orientation de Paris se tiendra de nouveau à la Bourse de Commerce de Paris près des Halles, le 22 janvier 2011.

Comme chaque année, vous pourrez, dans une ambiance à la fois détendue et professionnelle, y rencontrer des conseillers d’orientation pour des séances de conseil individuel et des ateliers de découverte de sa personnalité, des professionnels pour découvrir leur métier avec le « speed-dating des métiers, de nombreux partenaires pour vous informer sur les formations et les métiers.

Le BIOP présentera les résultats d’un sondage sur « la perception de 1000 bacheliers sur leur orientation ». Parmi les ateliers, à noter les interventions de Patrice et Thomas Huerre sur la pression scolaire.

Le programme et une invitation

Les PEP dénoncent la détérioration de l’accompagnement des élèves handicapés

Dans un communiqué du 16 décembre, la Fédération générale des Pupilles de l’enseignement public interpelle le ministère et les inspections académiques sur le manque d’AVS. « Les inspections académiques se retranchent derrière la perte supposée de leurs moyens de financement pour refuser les réemplois des Auxiliaires de Vie Scolaire individualisés (AVSi), laissant ainsi s’échapper des compétences reconnues (120 AVSi réemployés pour 500 potentiels). La continuité de ces compétences était pourtant l’un des engagements du ministère. En conséquence, des élèves ne sont pas ou peu scolarisés faute d’accompagnement, ce qui est intolérable au regard du droit à la scolarisation réaffirmé par la loi du 11/02/05 ».

La FGPEP dénonce aussi son éviction d’un nouveau groupe de travail constitué au sein du Conseil National Consultatif des Personnes Handicapées (CNCPH). Elle juge se stravaux  » indignes, voire contraires aux dispositions de tous les textes législatifs et réglementaires depuis la loi « Handicap » ». Elle demande le réemploi des AVS.

La FGPEP

Bientôt le salon APB

Admission Post Bac. Trois petites lettres que connaissent bien les lycéens qui sont déjà entrés dans ce dispositif qui les oriente vers le supérieur. Sur ce chemin, le salon APB est une étape. Les 7 et 8 janvier, il réunira à Paris La Villette une centaine d’exposants : universités, IUT, écoles, prépas, BTS et formations courtes. Un espace conseil aide les jeunes à maitriser la procédure APB. Des conseillers d’orientation psychologues sont aussi à leur disposition.

Organisé en partenariat avec l’Onisep, les ministères de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur et les rectorats franciliens, le salon APB se plie en quatre pour accueillir les lycéens. Les enseignants peuvent dès maintenant réserver leur invitation et un autobus pour accéder au salon.

Le salon APB

Le guide d e l’orientation post bac du Café

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La classe

Histoire des arts : Les sujets zéro du brevet sont sortis

Le site ministériel EduScol publie les premiers sujets zero pour la nouvelle épreuve d’histoire des arts au brevet. Tous les candidats au brevet sous statut scolaire présentent l’épreuve.  » Les candidats sous statut scolaire présentent une épreuve orale passée au sein de l’établissement » précise Eduscol. Elle consiste en « un entretien oral de 15 mn avec un jury constitué d’un binôme d’enseignants issus, en priorité, des disciplines artistiques et d’histoire – géographie – éducation civique ». Selon Eduscol,  » l’évaluation porte sur les capacités, appuyées sur les connaissances qui y sont liées, à situer les œuvres dans le temps et l’espace, à identifier les formes, les techniques de production, les significations, les usages …, à discerner entre les critères subjectifs et objectifs de l’analyse, à effectuer des rapprochements entre des œuvres à partir de critères précis. Le (ou les) candidat(s) peu(ven)t produire une réalisation personnelle ou collective : cette réalisation doit comporter intrinsèquement une analyse référencée à l’histoire des arts ou, si elle est une production artistique, en faire l’objet. L’entretien oral peut être individuel ou collectif. La date d’organisation de cet oral est laissée au libre choix des établissements ».

Pour les candidats qui n’ont pas eu d’épreuve orale dans leur établissement, par exemple ceux du CNED, il est prévu une épreuve écrite. Eduscol précise que « on attend du candidat qu’il soit apte à : dégager d’une œuvre d’art quelques caractéristiques ; la situer dans le temps, dans l’espace, dans un domaine artistique et la relier à d’autres formes d’expression artistique ; exprimer un avis personnel face à cette œuvre, de façon raisonnée ; rédiger ses réponses dans un français correct ».

Les sujets zéro proposés par le ministère portent aussi bien sur la description d’une oeuvre, l’identification des techniques que sur sa situation dans un mouvement artistique. Ils sont donc très ambitieux.

Les sujets et le règlement de l’épreuve

Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !

Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.

L’offre établissements

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La recherche

Socle et PEL chez Prisme

« En quoi l’approche du « socle commun de compétences et de connaissances » amène t-elle à repenser les Projets Educatifs Locaux ? » L’association Prisme, Promotion des initiatives sociales en milieu éducatif, un réseau national d’une cinquantaine d’experts (agents publics, élus, associations, consultants, experts) de l’éducation, de la jeunesse et du social, de l’ingénierie sociale et éducative, organise le 8 février au Cnam à Paris, une journée d’étude. Parmi les intervenants : Jean-Louis Auduc, Pierre Frackoviak, Alain Bollon, Daniele Zay, Jean-Jacques Hazan etc.

Le programme

GFEN : 3èmes Rencontres nationales pour l’école maternelle

Pour « relever le défi de la culture pour tous », Le GFEN organise le 29 janvier 2011 à Paris des Rencontres maternelles. « Entrer à l’école maternelle c’est s’engager dans une aventure où chacun va construire son chemin singulier », écrit le GFEN. « Mais les travaux universitaires et pédagogiques convergent pour montrer que cette aventure n’est possible qu’à certaines conditions et que l’école maternelle ne profite pas à tous de la même manière. Pourtant on sait désormais qu’il n’y a pas de fatalité à la difficulté scolaire. Quelles priorités se donner pour affirmer un projet fort de démocratisation ? Quelle conception des savoirs à transmettre dès l’école maternelle ? Quels contenus pour tous ? Quelle articulation entre contenus de savoir et modalités de transmission ? Ces questions seront au coeur des travaux des troisièmes rencontres « Pour que la maternelle fasse école » Quelle culture transmettre à l’école maternelle ? »

Inscriptions

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Les disciplines

L’APSES propose son propre programme de terminale

Un mois avant la publication du pré-programme officiel, l’APSES, association qui réunit les enseignants de Sciences Economiques et Sociales, prend les devants et présente son propre programme de terminale ES.

La proposition de l’Apses «  s’appuie sur une enquête réalisée en octobre auprès des enseignants de SES. Elle respecte ainsi leurs demandes d’allègement (12 thèmes seulement) ». Pour l’Apses, « cette proposition prend également acte du refus du dogme du cloisonnement disciplinaire. La proposition de programme de l’APSES met ainsi en avant 12 grandes questions économiques et sociales qui permettent, chaque fois que c’est utile et pertinent à la compréhension, de mobiliser plusieurs sciences sociales ».

Se démarquant des programmes officiels qui ont contribué à réviser les enseignements en SES, l’Apses fixe à son programem de « concourir à la formation de citoyens aptes à saisir les enjeux des choix relatifs à quelques grandes questions contemporaines centrales par l’apprentissage des savoirs et méthodes des différentes sciences sociales ». Par suite son programme « n’est donc pas structuré à partir d’un découpage strict entre l’économie et les autres sciences sociales, mais à partir de 12 questions contemporaines, telles que : Comment lutter contre le chômage ? L’école favorise-t-elle la mobilité sociale ? Faut-il contrôler les flux de capitaux ? » L’association est mobilisée contre les nouveaux programme s de première.

Le programme apses

S David : « Avec le nouveau programme ce qui se passe c’est le retour de l’encyclopédisme »

A la conquête des précessions sur Culture Math

Le site national des mathématiques Culture Math propose ce mois-ci deux nouvelles ressources. D’une part un nouveau chapitre du grand dossier « D’Alembert: mathématicien des Lumières » : « À la conquête de la précession », par Jean Souchay. D’autre part, un nouvel article dans la rubrique « Notes de lecture »: « Les mathématiciens: De l’Antiquité au XXIe siècle ».

Culture Math

On a décrypté le génome du cacaoyer

Un consortium international (ICGS : International Cocoa Genome Sequencing Consortium) coordonné par une équipe du Cirad à Montpellier (France) publie un article dans Nature Genetics sur le séquençage et les premières analyses détaillées du génome du cacaoyer, Theobroma cacao, cette plante à la source du chocolat.

Communiqué

SVT : Sim Thon et Empreinte ADN

Deux logiciels pour la SVT. Sim’Thon est un nouveau logiciel élaboré par Philippe Cosentino, qui modélise l’évolution de la population de thons rouges soumise à la pêche (ou pas), en fonction des quotas, de la masse minimale autorisée et avec la possibilité d’imposer un moratoire d’urgence.

Dans el Café mensuel de décembre

Géographie ou propagande ?

Accrochée en forme de question provocante dans les pages Rebonds de Libération (3 décembre 2010), cette question est-elle bien posée ? Nos collègues Valérie Brun, Patricia Combarel, Marie Fernandes et Liêm-Khë Lugern qui l’ont lancée stigmatisent les impacts du discours sur le vieillissement de la population française en relevant des formulations ambiguës sur le coût des retraites. C’était peu après les débats parlementaires et un automne social plein de manifestants…

La tribune de Gilles Fumey dans le Café mensuel de décembre

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le Cafe

Les anciens Expresso ?

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