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« En 2010, le taux de chômage des jeunes sortis de l’enseignement professionnel secondaire trois ans plus tôt varie de 3 % à 45 % selon la spécialité de formation », note cette nouvelle étude du Céreq. « Si les bacheliers accèdent plus facilement à l’emploi que les titulaires d’un CAP ou d’un BEP, l’approche par le seul niveau de diplôme s’avère donc réductrice pour analyser l’insertion. L’évolution des métiers explique certaines difficultés, et vient interroger la pertinence de l’architecture de l’offre de formation dans certains domaines ». Pour le Céreq,  » la spécialité de formation est aussi importante que le niveau de diplôme ».

 » Au débouché de certaines filières, le taux d’emploi est élevé : trois ans après leur sortie de formation, plus des trois quarts des jeunes issus de la santé, du travail social, de la mécanique de précision, de la mécanique auto, du travail du bois et du transport/ logistique occupent un emploi », précise l’étude.  » À l’autre extrémité du spectre, au sortir de certaines filières, les individus sont lourdement confrontés au chômage : moins de 60 % des jeunes issus des formations générales, des formations aux métiers du livre de l’image et du son, du secrétariat, de l’accueil-hôtellerie-tourisme, du génie climatique, du commerce, des services à la collectivité et de la comptabilité occupent un emploi trois ans après leur sortie de formation ». Une étude à lire absolument pour aider les jeunes à faire leur orientation.

L’étude