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Réuni en conseil national, le Snpden, premier syndicat de chefs d’établissement, s’est prononcé en faveur du libre choix des parents pour l’orientation de leur enfant. « On ne voit pas pourquoi le dernier mot n’irait pas aux familles », nous a dit Philippe Tournier, secrétaire général du Snpden. « On n’est pas dans un secteur à erreur zéro » estime -t-il. Il dénonce aussi les commissions d’appel (« ce qu’on peut imaginer de pire en matière d’inéquité ») et l’orientation actuelle guidée par les ressources éducatives plus que par les intérêts des élèves. « Il faut dissocier orientation et affectation », explique-t-il. Pour le Snpden la prmeière peut revenir au final aux parents. L’institution scolaire imposerait des vues sur la seconde.

La question de l’orientation a fait l’objet d’un étonnant escamotage lors du débat parlementaire sur la loi de refondation de l’Ecole. La commission avait accordé aux parents le dernier mot sur l’orientation. Lors du débat en séance, majorité et opposition sont revenus sur ce texte sans le justifier et en escamotant les droits des parents.

Lors de son conseil national, le Snpden a aussi adopté un projet de système éducatif avec un socle commun jusqu’à la fin 4ème seulement. Les deux années de 3ème et 2de seraient des années d’orientation.

F. Jarraud